Hier a eu lieu le dernier entretien d’une longue série pour préparer mon
départ pour la Floride.
Quasiment un an entre le dépôt du dossier auprès de l’agence,
International Services, et le grand jour qui surviendra dans un peu plus de 3
semaines. Si d’autres pensent, à la lecture de ce chapitre (#4), s’embarquer
dans l’aventure, citons l’oncle Scar : be prepared. Et votre compte
bancaire aussi, le départ et ses frais étant à votre charge.
Récapitulons : en mai 2012, je découvre Epcot, avec pour guide mon
amie Habi qui en est à sa deuxième année de programme Disneyworld. Et ça a l’air
tellement cool, tout comme la ville d’Orlando (voir #2 !!), que je me sens
tentée par l’aventure. Encouragée par Habi, et mes copines de Floride Sara et
Megan, je me promets de monter mon dossier pour le prochain recrutement.
Juin 2012 : de retour à Paris, je m’y mets. Dossier envoyé.
Août 2012 : entretien téléphonique avec Valérie, responsable des
recrutements pour International Services. Je reçois quelques jours après une
convocation à un entretien avec le staff américain qui se déplace deux fois par
an en Europe.
Octobre 2012 : le fameux entretien et briefing a lieu. Ambiance
curieuse dans la salle, dont la moitié des candidats semble avoir déjà un poste
à Disneyland Paris. Je rencontre Jill, la responsable américaine, et si le
courant passe bien, elle a l’air stricte et me remercie de ma venue après
seulement 10 minutes de blabla. J’ai la vague sensation d’avoir foiré, sachant
que certaines entrevues ont duré plus du double… Quinze jours après, le mail
fatidique arrive. Positif.
Avril 2013 : réception des courriers de confirmation, prise de
rendez-vous à l’ambassade, qui a l’ultime pouvoir en m’accordant ou non un visa
de 12 mois. C’est aussi le moment où les frais s’accumulent (visa, assurances,
billet d’avion, et change de dollars pour attendre la première paye une fois
sur place).
Mai 2013, le 10 : 370 jours après ma première visite d’Epcot, l’agent
derrière le guichet me sourit, « visa accordé », je recevrais mon
enveloppe chronopost sous 5 jours.
Quoi de plus normal que de passer le reste de la journée avec Habi, qui
rentre tout juste de son propre programme, et me fait la surprise de m’emmener
rencontrer tout un groupe d’anciens participants. Entre échange d’informations,
de conseils et le stress du départ imminent, je suis comblée. J’ai préparé ce
projet depuis trop de temps pour que je me projette vraiment : really,
dans 25 jours, je serai aux Etats-Unis ? Pour un an ? OMFG…
J’évalue tout ce qui me reste à faire d’ici là, et ce que je compte
faire une fois là-bas. C’est cette liste qui pour l’instant est la plus louche
(exemple : tester une « turkey leg », avoir un date au minigolf,
assister à au moins une date du « Anthem tour » cet été, retourner à
New York pour vraiment visiter et pas juste voir des spectacles… !).
J’ai eu aussi l’idée vague de rédiger ce chapitre #4 en anglais, mais je
crains de n’avoir ni le niveau requis, ni la patience.
En attendant, ces 25 jours, je profite de Paris, de ma famille, de mes
amis dont la patience et la génialité m’étonnent un peu plus chaque jour (une
façon un peu alambiquée de les remercier de leur accueil…). 25 jours entre
trois continents, l’Europe au présent, l’Asie où je laisse encore vagabonder
mon esprit, et l’Amérique, porte sur l’avenir.

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