#4 : Born to be wild

19 juin, 8h11

Alors que mon fil d’actualité facebook regorge de remarques au sujet de l’Anthem tour (New York… arf), je pars pour ma vraie première journée de boulot. Je ne suis qu’à moitié convaincue par ma prestation… Autant j’ai clairement amélioré mon « relationnel client » (ce qui n’est pas non plus compliqué, les gens sont souriants et chaleureux pour la plus grande majorité), autant les procédures me semblent encore d’une clarté mesurée.
Comme dimanche, les anciens se veulent encourageants : ce n’est qu’une question de temps. Ok.




Mardi, comme je démarre mon shift à 17h, et que quelques collègues passent la journée à Animal Kingdom, je me joins à eux. Ma sublime robe rose dans mon sac, je retrouve Sandra, Yann et Nicolas, ainsi qu’une nouvelle connaissance, Justine. On arrive au parc sous un soleil de plomb, et le dépaysement est direct : nous sommes accueillis par une espèce de femme/arbre, aussi jolie qu’inquiétante.




Le parc Animal Kingdom, comme son nom l’indique, est consacré au monde animalier, avec notamment un safari, et à l’exotisme, puisque les différentes parties du parc se réfèrent à l’Asie, l’Afrique, le monde des dinosaures, ou encore le Camp. Y étant venue l’été dernier avec Habi, je sais déjà que je ne me ferai pas avoir une seconde fois par l’attraction phare, un grand-huit assez impressionnant intitulé « Everest ». Les autres, eux, sont motivés, et nous commençons par aller leur récupérer des « fast pass » pour l’après-midi. En attendant, je me sens tentée par quelque chose de plus calme et mignon, le spectacle « Nemo, le musical ».

La salle est agréablement fraîche, et le show, d’un niveau inattendu. Outre la durée et le côté trop familiale, on pourrait se croire à Broadway. La scénographie et les artistes me laissent sur le cul… En sortant de là, les garçons votent pour une attraction un peu plus virile, « Dinosaur ». Je me laisse convaincre, et je flippe toute seule alors qu’il n’y a franchement pas de quoi…

Un peu plus tard, j’abandonne mon petit groupe, qui file vers le fameux Everest, tandis que je vais regarder un second spectacle, celui consacré au Roi Lion. Là encore, rien à dire : il s’agit d’un mélange de musical et d’arts du cirque, très réussi. Juste en face de ce théâtre, il y a les emplacements pour rencontrer les personnages et j’en profite pour quelques photos souvenirs avec Tic et Tac, Baloo et Pocahontas (ravissante mais pas le moins du monde typée, dommage).





J'aurai bien été vérifier qu'ils vendaient du padthai en Asie, mais il est temps d’aller bosser un peu. Note pour plus tard : c’est une mauvaise idée d’enchaîner une longue marche dans un parc ET six heures de taf, mes pieds me le rappelleront régulièrement. En poste, je me sens un peu plus à l’aise et efficace. Je parviens même à vendre mon premier parfum, un Dior Homme Sport qu’elle souhaite offrir à son mari (la vraie spécificité de mon travail, vous l’aurez compris, c’est que je suis payée pour discuter avec les gens et leur apporter des « moments magiques » où ils se sentent spéciaux…).


Ce soir, je suis aussi de clôture, ce qui signifie que nous ne sommes plus que deux pour fermer les boutiques et rapporter l’intégralité des fonds avec les managers. J’ai donc moi aussi droit à mon « moment magique » du jour, alors que nous traversons le parc, plongé dans l’obscurité, déserté de ses milliers de visiteurs… Ce que j’ai sous les yeux dépasse ce qu’on peut normalement voir ou imaginer, avec ce lac et les pavillons internationaux tout autour, la lumière présente mais tamisée, dans un ensemble dont la perfection ne pourrait pas exister dans un monde « réel »…

Je rentre épuisée, à 1h, en me disant que malgré la fatigue j’ai presque hâte de refaire une fermeture pour revoir cet étrange et beau panorama.


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