14 juin, 19h12
Après les deux dernières journées de formation, je suis rentrée hier, à
22h30 dans la perspective de me mettre au lit. Un message de Sandra m’informe d’une
virée en ville, dans un club dont j’ai entendu parler cette semaine… Ouch. D’un
côté, je dors debout, de l’autre, demain je suis off et je pourrais me faire
une grasse matinée…
Et vas-y donc que je me remets un coup de mascara, un peu de jus de
fruits pour la vitamine C, et je retrouve Sandra avec tout un groupe de
français qui bosse à la boulangerie du Pavillon Français. Je les suis jusqu’à
un taxi, sans trop savoir à quoi m’attendre. Sandra m’explique qu’en fait, on
se greffe à un autre groupe qui a réservé le transport, parce qu’ils font un
tarif super bas à partir de 12 personnes. On se calle sur les banquettes, jusqu’à
voir débarquer d’autres français, plus un groupe d’espagnols qui sont a priori
ceux qui ont booké le taxi et sont un peu surpris de nous voir si nombreux. Là,
ça devient carrément comique, puisque chacun entreprend de s’entasser dans le
van en fonction des possibilités. Impossible de dire combien nous sommes
exactement, mais on doit bien dépasser la vingtaine… Je viens de rencontrer
Florine, qui s’installe sur mes genoux, et je ne sais pas si c’est ce qui va
faire passer le courant tout de suite, mais la demoiselle deviendra mon binôme
pour la soirée… Le trajet dure environ 25 minutes, avec de la musique à fond et
les gens, probablement déjà un peu imbibés, qui dansent malgré le manque d’espace.
Au moins c’est festif.
On arrive au « Cowboys », un club country qui ressemble
vaguement à un saloon. Pour ce qui est des tarifs, c’est carrément la fête :
2$ l’entrée, 2$ la conso… L’endroit est spacieux, l’ambiance, cool, et il y a
de quoi faire qu’on veuille danser ou juste regarder le show. Comme nous sommes
rentrés environ 20 secondes après les autres, Florine et moi nous retrouvons à
arpenter le club à la recherche du groupe. Chemin faisant, on observe un peu
les danseurs, on se prend un verre, on discute, on rencontre des mecs habillés
en cowboys, puis des mecs habillés en… rien, c’est le cas de le dire. L’un me glisse à l’oreille
que « oh my god, you’re french, it’s so sexy »… Retour sur la piste de danse, où on tente sans grand succès de
comprendre la logique de leurs mouvements. Ils sont tous en ligne, dansant comme un
seul homme, avec des codes apparemment compréhensibles d’eux seuls puisque les
pas changent à chaque chanson. Impossible à suivre, donc.
On finit par retrouver Sandra, Lou, et les autres, par chance quelques
minutes avant le quart d’heure de musique généraliste. N’ayant pas pu danser
sur la country, je mets un point d’honneur à sautiller tout le long de « Gagnam
style ».
Le club ferme à 2h. Notre taxi nous attend (là aussi, tarif bluffant :
6$ par personne aller-retour… ça valait le coup de s’entasser), et le trajet
inverse se passe dans les mêmes conditions, ébriété en plus. J’ai bu deux « whipped-cream
vodka/soda » bien corsés, et malgré la fatigue, j’ai passé une soirée
plutôt cool. A refaire as soon as possible !

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