10 juillet, 2h29
Journée plutôt chargée… Je termine de ranger l'appart, puis séance bronzage avec Sandra. L’activité
du jour, cependant, c’est le bingo High School Musical. Waouh.
Je ne sais pas trop à quoi je
m’attendais, mais pas à ça. Disons que depuis notre arrivée, j’ai eu la
sensation que chaque évènement allait vers l’excès, mais pour le coup, là, bah
non. La salle où a lieu le bingo (aux Commons) est pleine à craquer, mais ça
manque de fun, très clairement. La bande son est au volume minimum pour
permettre aux animateurs d’être entendus lors du tirage des chiffres, donc il
n’y a pas ou peu d’élans musicaux dans la salle. C’était un peu le seul intérêt
pourtant. Surtout qu’hormis le fond sonore, rien ne rappelle le thème, les lots
à gagner sont… des sacs de course. Bref, les animateurs ponctuent les grilles
par des lancers de goodies « disney internships », donc Sandra
repartira avec un très utile tapis de souris. J’hallucine quand même beaucoup
en entendant les cris de pucelles en chaleur que poussent certains participants
lorsqu’ils complètent une grille. Leur enthousiasme, stupéfiant, m’incite à
noter sur mon agenda de ne pas renouveler l’expérience bingo, sacs de course ou
pas. Et contrairement aux pool parties, on n’a même pas eu de chips gratos.
Merde alors.
Après ce fail, Sandra m’invite à manger
chez elle, avant qu’on file rejoindre Justine, Nicolas et son ami Chris pour
une ballade à Downtown Disney. Je devais aussi retrouver Bethoven, mais il est
retenu au boulot pour ce soir… Notre petit groupe arpente gaiement les
boutiques Disney, chantant « Can you feel the love tonight » et
essayant des serre-têtes Minnie. Nous terminons l’excursion chez Haggen Dasz,
écart que ni ma carte bancaire ni ma balance ne vont apprécier. Mais qui peut
dire non à Dulce di lecce ?...
Chris nous dépose à Vista en voiture (en
nous chantant en route son répertoire français, à savoir Chantal Goya et
Dorothée… Love it). Sandra doit passer voir un pote à la piscine, et c’est là
qu’on tombe sur un groupe charmant de ricains en plein « action ou
vérité » au bord du jacuzzi. Ma camarade décline (elle doit aller
organiser sa journée plage du lendemain) mais je décide de rester, curieuse de
voir ce que donne l’US version. D’abord spectatrice, je me laisse convaincre de
jouer, avec ce côté déstabilisant de l’argot américain que je ne maîtrise pas
encore : les autres joueurs semblent ravis et hilares de reformuler les
questions ou les gages à mon intention. Ils sont cools, et réciproquement… Je
ne crois pas avoir eu avant ce soir autant d’occasions de m’entendre dire
« you’re so awesome »…
Il est 1 heure du mat’, et je me sens
complètement stupide de composer son numéro à cette heure. Je n’ai pas besoin
de lui dire que j’ai un coup de blues pour qu’il comprenne. On parle, un peu de
ce qui ne va pas trop, un peu du reste. On parle, et je relativise, j’écoute
ses conneries et son rire, contagieux.

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