#4 : Te extrano, te olvido, te amo

29 juillet, 1h59


Après une journée un peu éprouvante nerveusement, et malgré la fatigue, mercredi, je pars en soirée avec Nathalie et Célia. C’est l’occasion de laisser un peu de côté mon échange de mails tortueux avec Cyril, ce qui n’est pas plus mal.

Les festivités commencent de suite, un pote mexicain de Nathy passe nous prendre en voiture, et il a dû apprendre à conduire en jouant à GTA… La soirée a lieu dans une maison, déco au top, jardin avec piscine et éclairage tamisé, plus une sorte de garage aménagé en party room. Un jour, je serai riche et j’achèterais probablement un truc dans ce genre…

Il y a ce mec, que j’avais déjà croisé à l’arrêt du bus et que Nathy et Célia ont surnommé DLC, pour d’obscures raisons que nous n’évoquerons pas ici. J’arrêterais sa description à un fait : il est beau. Plus que ça, en fait. Bref, le hasard et le rhum/cola faisant bien les choses, je finis par discuter avec lui. Pour découvrir que son programme se termine dans quelques jours. Too bad. Je passe le reste de la soirée sur la terrasse avec les filles, et j’apprécie de faire un peu mieux la connaissance de Célia que j’avais, jusque là, uniquement croisée au boulot.


Jeudi, nouveau moment de stupéfaction. C’est le jour du grand pique-nique estival d’Epcot. La météo ne joue pas en notre faveur, et le pique-nique se tiendra en intérieur. Une immense salle du parc a été aménagée pour l’occasion, avec un grand nombre de tables, une espèce de piste de danse, un DJ, et un concours de cuisine par des chefs des différents restos du parc. Je ne sais pas ce qui me fait le plus bloquer, la bouffe, bonne et variée, l’ambiance légère, ou les passages enjoués de Mickey, Minnie et Pluto entre les tables pendant le repas… Qu’ajouter, si ce n’est que j’aime cet endroit, ce travail, et les à-côtés qu’il offre.





Le soir, je passe brièvement à une before party avec Sandra, avant de rendre visite à M, que je n’ai quasiment pas vu de la semaine. Parce que, pas de chance, la semaine la plus pesante moralement depuis mon arrivée, coïncide avec celle où il est overbooké. Toujours est-il que comme à chaque fois, il est la meilleure thérapie possible, tant parce qu’il me comprend que parce qu’on rigole comme des cons.


Vendredi, enfin, off. Mon cerveau m’intime de dormir. Si possible, toute la journée. Au lieu de ça, j’accompagne Sandra jusqu’au Florida Mall pour une session shopping, avec une autre bakeuse, Florie. Il n’y pas de bus disney pour s’y rendre hormis le lundi, du coup nous utilisons le système de transport en commun. Pas de chance, ça nous prend donc environ 2 heures pour arriver sur place. Après avoir dépensé l’argent que je n’ai pas en cosmétiques, on se pose à la Food Court. Je teste le hot dog et les frites de chez Five Guys (fast food recommandé par Clémence), pas mal du tout. On passe encore un moment dans l’inutile boutique Victoria secret, avant de se décider à rentrer. Le bus ne vient pas, et Sandra me fout la pression pour aller négocier notre retour en taxi à un tarif raisonnable… Notre chauffeur du jour, un africain à l’accent incompréhensible, est fort sympathique, mais lui aussi a appris à conduire sur une console de jeux. Probablement Mario Kart. Le trajet jusqu’à Vista a quelque chose d’épique…

De là, je file à Epcot avec Lily, dans le but d’assister au concert « tribute to U2 », moment assez sympa mais un peu court. On en profite pour se promener un peu dans les pavillons et regarder le show « IllumiNations », dont je ne me lasse pas (pas du final, en tous cas…).



C’est au tour d’Ema de se sentir déprimée, et j’essaye de mon mieux de la rebooster, en compagnie de Michele. La dernière chose que je souhaite est de la voir craquer et décider de partir d’ici sur un coup de tête… Et ça n’est pas simple, dans un lieu comme celui-ci, où tout semble décupler, le négatif comme le positif.

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