#4 : A boy like that will give you sorrow

4 septembre, 22h58

Il est toujours là, présent dans mes pensées, pas seulement dans un coin de ma tête enfoui profondément, mais encore bien à la surface. Assez pour que réentendre sa voix après tout ce temps me soit à la fois douloureux, nostalgique et amèrement envoûtant. Les heures ont filé comme des minutes pendant que nous parlions, si bien que je suis perplexe en m’apercevant qu’il est quasiment 6 heures du matin quand je coupe la connexion.


Les trois heures de sommeil qui suivent n’effacent pas à quel point je suis bouleversée. Même à des milliers de kilomètres, même en étant juste une voix, juste un souvenir, il éclipse ceux que j’ai rencontré depuis, et ma résolution de l’oublier réellement. Il faut que j’essaye plus, il faut que j’essaye mieux.

En d’autres mots, je pense que ma vie sentimentale va passer au second plan dans ce blog, le temps que je reprenne mes esprits.

Ce qui tombe bien, puisque j’ai d’autres préoccupations en ce moment. Oui, bon, je suis sensée en avoir d’autres en tous cas. Je prépare activement mon premier week-end d’évasion, puisque le départ est imminent, J-9.



Et tout le monde s’en contrefout, mais nous sommes aussi proches de l’ouverture du Festival Food and Wine. J’ai parlé avec une guest ce soir, qui a avoué avec nostalgie, quand son mari avait le dos tourné (et qu’elle avait vidé sa troisième coupette de champagne) qu’elle rêvait d’épouser Taylor… 

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