13 septembre, 21h21
Entracte. Comment vous parler de Matilda ?
D’abord, mon ravissement quand je découvre le Shubert Theatre, avec ses
couleurs vieillottes qui le font ressembler davantage à une bibliothèque qu’un
lieu de spectacle. Au moins, on reste dans le thème. Je suis placée en
mezzanine, à mi-hauteur, presque centrée. Le top.
« Mathilda » de Roald Dahl était un de mes bouquins favoris
quand j’étais gamine. Je me rappelle que l’adaptation en film m’avait laissé de
marbre (ah oui, parce que je détestais la gamine qui jouait le rôle principal).
Le spectacle, tout du moins la moitié que je viens de voir pour
l’instant, est renversant. Je vais de surprise en surprise, de claque en
claque, depuis la première note. La moitié du casting est constitué d’enfants
plus talentueux que tout ce que je n’ai jamais vu. Que dire de la justesse des
tableaux, la recherche des paroles, l’énergie des chorés ? Mais rien n’est
plus brillant que la mise en scène (même directeur que « Ghost le
musical » qui m’avait déjà bluffée). L’ensemble frôle la perfection à un
point qui m’a mis les larmes aux yeux à plusieurs reprises.
J’ai une furieuse envie de relire le livre, d’urgence. Et de voir la
suite. Joie, l’entracte est finie.
14 septembre, 00h23
De retour à l’auberge après avoir un peu tourné dans le quartier, moins
facile à reconnaître de nuit.
A la sortie, je fais signer mon programme.
Et j’ai même, en chemin, croisé un héros. Autant vous dire que l’émotion était totale (surtout quand le héros en question porte le plus horrible pull fluo de la création).
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