#4 : Who owns my heart ?

13 septembre, 8h31


Les évènements marquants de la semaine ? Sandra, représentante Givenchy, m’a donné un cours de maquillage, après avoir déclaré que j’étais une très bonne cast member. Je suis sur le cul, parce que de mémoire, je crois que c’est la première fois qu’elle me parlait réellement. Et la technique qu’elle me montre pour le « smokey eye » est cool, bien que risquée à réaliser sur un guest. Je songe à m’entrainer sur … qui voudra.

Quelques soirées, aussi… Je passe brièvement à la Leaving Party de Kim et Ludo, avec une pointe de regret. Les moqueries de Kim vont me manquer, tout comme la bonne humeur de Ludovic. Surtout vu le temps que j’ai passé chez eux au cours des derniers mois. Bref.

Nous avons aussi eu une soirée de célébration allemande offerte par les résidences Disney. La pelouse de Chattam Square, décorée aux couleurs germaniques, accueille un buffet (choucroute, saucisse, curieux gratin de choses peu définissables), une piste de danse, un « meet and greet » avec quelques personnages, et une foule compacte. J’étais encore de fermeture, ce soir, donc peu motivée à danser, ou à poireauter pour prendre une photo avec Dingo ou Blanche-Neige. Mais c’était cool.




Assez pour qu’on se dise que ça serait encore plus cool d’avoir le même genre de célébration pour la France, mais apparemment, l’Allemagne a droit à cette festivité tous les ans parce que leur pavillon a le plus de succès pour le Food and Wine Festival (bière, quand tu nous tiens).



Sinon, comme d'habitude, mes principales considérations sont sentimentales. J'avais dit que j'arrêtais, je sais, mais l'aspect relationnel ici tourne beaucoup autour du sujet : carence affective, besoin de partager, d'être écoutée, et les câlins (j'ai dit "câlins", pas levrette, merci).

Mes songeries ne concernent pas seulement mon cas personnel, puisque de ce que j'observe depuis mon arrivée ici, les problèmes de couples et/ou de coucheries sont légion. Normal, me direz-vous, avec une communauté de milliers de jeunes venant des quatre coins du monde. Il y a pas mal de gens ici qui ne cherchent que du sexe, et pas mal d'autres qui tentent une "vraie" relation. Quand le second groupe tente des interactions avec le premier, évidemment, ça fait mal.

Disons que ma recherche personnelle se situe à 30% du premier groupe, et 70% de l'autre. Et que pour l'instant, j'ai l'impression que ce dosage n'est pas compatible. Je ne veux pas intégrer le premier groupe et devenir totalement débauchée, et je ne veux pas non plus me briser le coeur encore et encore en essayant de convaincre tel ou tel mec du bien-fondé d'une relation avec un minimum d'engagements.


Reprenons nos protagonistes :

M, le fameux M. Il est vrai qu'on a eu beaucoup de mal à se voir, dernièrement, en partie parce qu'il voyage souvent, et que quand il ne voit pas sa dulcinée, il vide des bières dans de festives soirées. Mais les rares fois où on s'intercepte, il y a toujours ce réconfort, cette compréhension mutuelle… Il est à l’heure actuelle, l’image la plus positive que j’ai de la gente masculine.

Bethoven, qui s’implique de plus en plus, et envers qui je me sens attachée, voir redevable. Il essaye de faire attention à moi, à ce qui compte pour moi, et ça compense sa fréquente immaturité. Ce que je ressens pour lui ? de la tendresse et de l’affection. Pas plus d’étincelle que ça.

Peter. Le personnage douteux du casting. Tout me dicte de le fuir. Tout. Il ne peut probablement rien apporter d’autre que des ennuis (ou une syphilis), mais mon cerveau ne raisonne plus convenablement quand il est là. Je refuse de croire qu’il feint la passion qu’il met dans son regard, ou qu’il l’adresse à d’autres filles (ce qu’il doit pourtant faire, et pas qu’un peu). Pour l’instant, je décide de lui accorder le bénéfice du doute, et ce qu’il demande, à savoir du temps.

Et Cyril. Qui, si j’ai un peu de dignité, ou de sens commun, ne devrait plus apparaître dans ce blog. Ou dans mes pensées.


Apparemment, je n’ai ni dignité, ni sens commun, mais si je me ressaisis un peu, je ferai ce qu’il convient de faire pour le moment : je cesserai de m’interroger sur ce que l’avenir me réserve, j’attendrai de voir venir, et je distribuerais mes attentions au prorata de ce que je reçois.



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