#4 : quoi que tu fasses, l'amour est partout où tu regardes.

25 novembre, 17h48

Jeudi soir, Drew passe me prendre à Epcot avec une « sortie surprise ». Après un long moment dans les bouchons, nous arrivons au Amway Center, pour un match de hockey sur glace. Ce sera donc deux premières fois :

-Découverte du Amway Center
La salle est spacieuse, rappelant vaguement Bercy, pour les parisiens. Normalement, je ne suis pas fan de ce genre de salle trop grande, mais en l’occurrence, elle paraît plus petite car la déco est littéralement surchargée de panneaux lumineux de toutes sortes, saturée de logos, de marques, y compris un immense cube central qui balance successivement les noms des joueurs, des pubs, des annonces sur le jeu ou les prochains évènements.
Assez rare pour être signalé : les sièges sont très confortables. Sérieusement, rien à voir avec les gradins en plastique rouge de chez nous.

-Découverte du hockey sur glace
Comme chacun sait, je ne suis pas vraiment sportive. En tant que spectatrice, j’ai un peu de mal à me laisser gagner par la ferveur des Orlandois (j’ai aucune idée de comment s’appellent les habitants d’Orlando) pour leur équipe, les Solar Bear. Cela dit, le jeu en lui-même est assez spectaculaire. L’évolution des joueurs, du palet, le bruit des crosses, des chutes contre les vitres qui entourent le terrain, et les éventuels combats, apparemment part intégrante du jeu, font de ce moment une agréable découverte.

C’est aussi la première fois que je suis confrontée à un public américain. De toute évidence, l’autre équipe est méprisée, d’une manière que je n’ai jamais vu en France (en tous cas pas si ouvertement). Les joueurs adverses sont hués quand ils entrent ou sortent du terrain. Quand ils marquent, un « oh » de déception salue leur performance, alors qu’une musique tonitruante récompense les buts des Solar Bear. Parlant de musique, elle est omniprésente durant toute la compétition, à un niveau sonore impressionnant.




Vendredi, nouvelle sortie, nouveau genre. C’est le moment de découvrir l’épisode 2 des Hunger Games au cinéma, après quasiment deux ans d’attente. Drew n’a pas vu le 1, et lit un résumé pendant les pubs. Je ne sais pas trop quoi penser du film en lui-même. C’était le livre que j’avais le moins aimé dans la série, et son adaptation suit le même chemin. Je tente ici de ne pas spoiler… Difficile de mettre en image les sentiments de l’héroïne, qui en paraît plus hésitante (mais en gros, ça accentue le triangle amoureux, façon Twilight, ridicule…). La partie dans l’arène est visuellement bien plus satisfaisante. Et les scènes de révolte bien retranscrites.


On sort du ciné, et on file à Downtown Orlando pour rejoindre mes amies Sara et Megan (qui rentre quelques jours d’Espagne où elle est désormais installée. Avec son époux. OMG).
Les filles proposent qu’on prenne un verre dans un bar de spécialités espagnoles. Tapas végétariens, et bière (je goûte la spécialité du mois, une bière aromatisée à la crème brûlée, pas mauvais du tout). Comme à chaque fois que je vois Sara, je me sens en famille. Et Megan a l’air tellement heureuse… Je mesure à quel point leur opinion m’importe, y compris lorsque Drew et Sara échangent dans un anglais volontairement trop rapide pour que je ne puisse saisir de quoi il est question… L’ambiance est géniale, je suis contente de voir que le courant passe, et je me dis que c’est une autre façon de faire évoluer ma relation. Nous ne rentrerons qu’aux alentours de deux heures du matin.


J’ai passé le week-end à Clermont, ce qui semble devenir une habitude. Je ne vais pas m’en plaindre… Je me sens atrocement coupable en découvrant que l’explosion de la plaque de cuisson de la semaine précédente, a en fait entrainé la destruction de ses trois voisines… et du four. L’ensemble ayant en effet un quart de siècle. Ce qui n’empêche pas, au final, que les deux hommes se retrouvent désormais sans moyen de cuisson (à l’exception de la machine à sandwich) et que c’est ma faute.

J’ai profité de mon séjour pour terminer mes achats de noël. Reste plus qu’à passer à la Poste…


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