#4 : Nobody said it was easy.


14 janvier, 11h08


J’achève ma troisième nuit gris très clair (nda : se dit d’une nuit où tu pionces 15 minutes, puis tu te réveilles et tu tournes dans ton lit pendant 3 heures avant de parvenir à te rendormir pour 15 minutes, et rebelote).

Ce matin, le moral est un peu meilleur. J’ai reçu tellement de soutien, que ça ne peut qu’avancer dans la bonne direction. Ma sœur, mes meilleures amis, mes ex… La totale.


J’ai aussi eu deux « magical moments » hier :

-Une guest arrive et demande si je connais la chanson de Piaf, « La vie en rose » afin que je lui chante. Pourquoi pas, me dis-je, sans même penser qu’on a un très mauvais timing vu les paroles… Arrivée à « il me l’a dit, il l’a juré », les larmes ont coulé toutes seules sans que je puisse me contrôler. Je termine, la guest me prend la main, elle aussi très émue. Je balbutie un « I miss… home ». Cette dame me conseille ensuite de quitter mon poste ici pour faire carrière dans la chanson et m’assure qu’elle ne m’oubliera jamais en s’éclipsant.


-Ma manager Kayla, devant mon état encore trop morne, me laisse partir plus tôt. Alors que je traverse la salle de pause, je trouve une boîte. A mon intention. Signée par Mickey Mouse. Un croissant au fromage. WTF ?




Alors oui, j’aime mon boulot, malgré les circonstances, parce qu’il permet de puiser de l’énergie et de l’espoir quand je croyais ne plus en trouver pour un moment. Je n’ai pas le droit de rester à me morfondre.

Et j’ai écrit une chanson dans la foulée (« I don’t care »). 

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