Day 18 :
Rainbow House, bungalow 9 – 15h26
Le trajet
jusqu’à Pai a eu un je-ne-sais-quoi d’épique : la navette qui nous a amené
jusqu’à la station de bus de Changmai était un peu chargée (12 personnes dans
un truck prévu pour 8… Et encore, 8 cambodgiens). De là, l’aventure a continué
dans un van climatisé, dieu merci, pendant trois heures, ce qui est
supportable, mais avec option « virages tortueux, ravins sans barrière,
véhicule instable » offerte. Sensations garanties, même quand on a passé
son enfance dans les Alpes. Pour rendre le périple encore plus fun, on a même
eu droit à une averse tropicale, impressionnante en elle-même, mais qui a viré
à la grêle en quelques instants. C’était chouette à voir, et ça a ravivé ma foi
en dieu (prière obligatoire à chaque fois qu’on croise un véhicule). Ironie
mise à part, le paysage valait vraiment le détour.
Nous voici à
Pai, bourgade paumée au sommet d’une colline, paradis des guest houses et de
complexes hôteliers, pour cause, c’est un lieu créé de toutes pièces pour les
touristes. Cyril a réservé une chambre dans une guest house, qui en fait un
ensemble de bungalow, à un kilomètre après la sortie de la ville. Je râle un
peu au début à cause de l’éloignement, mais finalement, l’endroit est plutôt
séduisant : le bungalow en lui-même est rustique (= lit non moelleux),
mais il y a une sorte de jardin zen tout autour, avec hamacs, point d’eau, le
tout avec un certain charme.
Nous
repartons aborder un peu plus le centre-ville. Je suis un peu sceptique. C’est
joli, mais peu animé. Et c’est cher. Nous mangeons dans une sorte d’école de
cuisine qui propose un buffet à volonté, simple mais réapprovisionné très vite.
Ce matin,
nous nous octroyons une grasse matinée, puis un brunch à base de nourriture
locale, de glaces et de tarte à la noix de coco. Le tout suivi par une
pseudo-engueulade sur notre relation, chose que j’aurai pu anticiper (et oui, c’est
la St Valentin). Je n’ai pas spécialement envie de m’appesantir sur les tenants
et les aboutissants de la conversation en question, je pense même éviter le
sujet à l’avenir. Parce qu’il faut bien l’avouer, si on était dans une série, l’intrigue
amoureuse bancale au sujet des deux persos commencerait à lasser passablement
le public. Et le perso féminin aussi, il faut l’admettre.
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