#4 : Allumer le feu

18 juin, 8h49

Comme beaucoup de choses ici, ce test était générateur de « stress inutile »… Mes 4 comparses et moi procédons, avec un coup de main de notre formateur qui traduit les questions quand on a un doute sur leur sens.

Cette formalité terminée, nous rencontrons Chase, un des managers pour un briefing. Je retiens surtout qu’on a une période d’essai de 3 mois (ah ???) et que Chase est capable de citer « Hannah Montana » dans un discours… Nous pouvons désormais prendre nos postes.


Il y a 7 caisses en tout sur le pavillon, plus l’accueil « kidcot » et nous sommes répartis informatiquement selon les besoins, en rotation sur ces différentes positions. En général, on doit en changer toutes les 3 heures. Je reviendrais dès que possible sur une description plus précise du pavillon pour expliquer un peu ce qu’on y trouve…

Pour l’heure, je me sens surtout moyennement compétente face aux questions des guests et je me trouve scandaleusement lente, entre les opérations de caisse aux procédures précises, et le fait que parfois mes interlocuteurs ont un accent terrible que je ne comprends pas… Les anciens sourient, rassurent, et attestent que ce n’est qu’une question de jours.


Nous terminons à 16h, croisons Florine de la boulangerie, qui propose un barbecue. C’est une super idée. On se retrouve à sa résidence, Chattam, avec tout un groupe de français et des saucisses, pour nous rendre compte que le barbecue disponible n’est pas du tout électrique, et que nous n’avons pas de charbon. Tant pis, on fera cuire tout ça dans la cuisine de Florine avant d’aller se poser près du barbec, à côté de la piscine de Chattam. Tout en mangeant, Eva, une des plus jeunes du groupe, propose un blind test, et je réalise que je ne connais aucune des chansons qu’elle passe. Je me sens curieusement datée, soudainement…

Cette petite soirée me plait bien jusqu’à l’intervention des moustiques, arrivés en masse après la tombée de la nuit. Les filles parlent d’aller au House of Blues, apparemment « the place to be » le dimanche soir. 

Je préfère rentrer, un peu fatiguée et absolument pas habillée pour sortir (ah, on m’avait dit barbecue, j’ai mis mon short pourri et mes tongs !). Sur le chemin, je croise à peu près toutes les personnes que je connais dans la résidence, qui se préparent eux aussi à aller dans ce club… Mmh, j’hésite, j’hésite. Finalement, je croise Emanuela et Michele sur le pas de ma porte et leur demande de m’attendre 30 secondes, le temps d’enfiler une robe et de vraies chaussures…

On met du temps à y aller, parce qu’on doit attendre un bus avec de la place (je crois qu’ils prennent jusqu’à 60 passagers, et comme tout le quartier a décidé d’y aller…). Je suis avec les italiens, et Ole le norvégien qui semble devenir plus festif et ouvert de jour en jour.


Le House of Blues (HOB pour les intimes) est un club/salle de concert sur deux étages. Ce soir, outre de superbes jeux de lumière et une foule compacte, un DJ va y jouer une sorte de techno/électro assez désagréable à mes tympans, mais cela ne semble nullement déranger les centaines… et centaines de gens venus danser et draguer. Je me retrouve si peu dans ce genre de musique que j’agite vaguement les bras en voyant Mariana se déchainer sur la piste, avant de m’éloigner pour discuter avec Davide et Ole, qui prennent une bière dans un coin plus calme. Je ne suis donc pas vraiment convaincue par l’endroit…






Nous quittons les lieux à la fermeture, à 2h, et après le bordel pour venir, c’est le bordel pour rentrer, mais en pire. Tout le monde a attendu la même heure et se bouscule pour choper le premier bus… En plus, il pleut… Bref. Je me dis intérieurement que je ne suis pas prête de me refaire un dimanche ici, et que, quand bien même, je ferai gaffe à l’heure.

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