#4 : Aux armes, citoyens.

17 juillet, 11h22


J’ai toujours aimé célébrer le 14 juillet, et celui-ci aura été mémorable. Dimanche, j’arrive au Pavillon un peu en avance, puisqu’on nous avait annoncé des festivités en backstage. La salle de pause est décorée aux couleurs de la France, et un buffet copieux nous attend : pizzas, chips, sodas, gâteau tricolore et glaces. On a aussi des cadeaux, pins et colliers.



La journée passe à toute allure et avec une ambiance de folie. Les managers nous prennent en photo, on danse, on chante (du Claude François et la Marseillaise, on tombe même jusqu’à la « chenille qui redémarre »). Les guests sont tops, curieux, réceptifs, contents de faire la fête avec nous. Je reçois même ma première « Fanatic » carte de la part d’un groupe de jeunes filles venues acheter du vin (quand on fait un truc cool, on reçoit une Fanatic carte expliquant en quoi on est un bon cast member, généralement donné par un collègue ou un manager… du coup, quand ça vient d’un visiteur, c’est plus touchant).


Pour une fois, je ne suis pas de fermeture, et je file directement chez Laurence, qui a organisé une petite soirée entre français pour continuer à festoyer. On a même pu récupérer des pizzas après le buffet de la journée… Dress code : bleu blanc rouge. Là aussi, l’ambiance est super, et c’est sympa d’avoir l’occasion de se voir tous à l’extérieur du Pavillon.





Lundi, je rentre crevée du taf (en comparaison avec le jour précédent, mes six heures de boulot m’ont parues interminables). Je prévois donc de me coucher tôt, et de passer une petite heure à la piscine avec Lily et Dixie… Et là, c’est le drame, le groupe d’américaines que j’avais rencontré la semaine dernière, arrive au jacuzzi. Elles ont l’air contentes de me voir, m’offrent à boire, et allez comprendre pourquoi, c’est reparti pour un « truth or dare ». Il y a un autre groupe de français qui se joint à nous, sauf qu’ils ont tous l’air sceptiques, ou dépressifs. WTF ? Au moins comme ça, les ricaines me trouvent plus cool que je ne le suis réellement… (et un peu de vodka, ça n’arrange rien, n’est-ce pas ?).

Je rentre finalement, pour recevoir un message de Lily (qui était partie avant de me voir sombrer dans la débauche au jacuzzi), pizza maison chez elle ! Evidemment, ça ne se refuse pas. Je fais la connaissance d’un de ses potes, Douglas, et alors que nous mangeons notre « 3 fromages », téléphone : Bethoven est à deux minutes de Vista Way. Lily et Doug m’escortent jusqu’au parking de Wallgreen pour rejoindre mon « date » improvisé. Il est quand même 2h du mat… Je devais pas dormir à 23h, moi ?


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Skype. En voilà une belle invention. Rien de tel qu’une discussion avec mes meilleures amies, ou avec ma sœur, ou avec le Furby de mon autre sœur (oui, merci pour ce moment !), pour aller mieux.
C’est le moment de ma parenthèse culcul la praline. Heureusement que vous êtes là. Surtout parce que lui ne l’est pas.


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