7 juillet, 1h47
J’ai passé une (trop) grande partie de la
journée à … ne rien foutre. A part une expédition chez Dollar Tree.
Finalement, vers 16h, je propose à Emanuela de faire un saut à Epcot, pour
enfin visiter les autres pavillons du World showcase.
On se motive, et nous y voilà. On
commence par la France, que je fais découvrir à ma colloc non sans fierté (y
compris notre vieux film de 18 minutes). On croise même Belle et
« Auwowa » sur le chemin, comme quoi on n’est pas venu pour rien.
Pavillon marocain : l’ambiance
« souk » est plutôt réussie. Les hauts murs de la Medina proposent
une ombre apaisante, surtout avec la chaleur qu’il fait aujourd’hui, et l’odeur
d’encens règne un peu partout, rivalisant avec celles des grillades du
restaurant à l’entrée.
On expédie franchement le pavillon
suivant, le Japon, pour aller se poser un bon moment au Théâtre du pavillon
américain. Pour l’été, une série de concerts est organisée, ça change toutes
les semaines, et les groupes qui se produisent font des hommages/imitations
d’artistes connus. Au programme du jour, « tribute to Bon Jovi ». Je
suis à moitié en extase à l’idée que, dans 4 mois, les H se produiront à ce
même endroit… Et pour l’instant, je dois avouer que le sosie de Bon Jovi ne
s’en sort pas trop mal (vocalement, parce que physiquement, la ressemblance n’y
est pas). C’est musicalement sympa, et je passe tout le show à attendre
« Dead or alive » pour beugler en chœur avec la foule…
Sur ce, nous partons pour le pavillon
italien. C’est charmant. Ema m’explique qu’il s’agit d’un mix entre Venise et
Rome : il y a une place, vaste, avec une fontaine, leurs deux restaurants
aux tarifs prohibitifs et des kiosques vendant des glaces et du vin.
Next stop : Allemagne. C’est
peut-être juste une impression, mais leur merchandising parait particulièrement
varié : fringues, jouets, chocolats, bijouterie… et… mais oui, une
boutique de décorations de noël, tout à fait !
Un peu plus loin sur la Promenade,
quelques mètres carrés sont réservés à l’Afrique. C’est un peu bizarre
de voir ces trois huttes (une de bouffe, une d’objets artisanaux africains et
une de peluches Simba) posées là, sans décor spécifique…
On zappe aussi un peu la Chine, au profit
du Pavillon Norvégien, où j’ai super envie de tester l’attraction, à savoir le
bateau viking. C’est plutôt cool… Leur restaurant laisse songeur, parce qu’il
propose de manger tout en rencontrant les différentes princesses Disney. Ma
mièvrerie ne trouvera pas satisfaction, parce que non seulement c’est cher,
mais en plus il y a une file d’attente de fous…
Nous terminerons notre voyage au
Mexique : on reste un petit moment à l’intérieur de la pyramide qui est le
centre du pavillon, parce que c’est franchement magnifique. De petits stands
proposent de l’artisanat mexicain, alors que dans le fond, derrière un
restaurant à l’ambiance ultra-romantique, le décor révèle une autre pyramide et
un volcan rougeoyant. On se fait même la petite balade en barque proposée en
attraction.
Nous n’aurons pas le temps de visiter le
Canada et l’Angleterre, car c’est déjà l’heure du feu d’artifice,
IllumiNations. Le show se tient sur le lac, alternant fusées et jeux de
lumière, sur l’eau mais aussi au niveau des pavillons tout autour. Je suis
contente de pouvoir enfin contempler ce spectacle dont jusqu’à présent je
n’avais que les bruyants échos, depuis les caisses des boutiques françaises.
J’ai tout juste le temps de rentrer
manger, puis Sandra et moi rejoignons tout un groupe au barbecue de Chattam
Square. Je passe un bon moment à discuter avec Nathalie, ce qui était déjà le
cas hier à Downtown Disney. En plus d’être une des plus jolies filles que j’ai
jamais vues, elle est cool, avec une personnalité bien plus profonde et
complexe que ce que son physique de mannequin pourrait suggérer. Et le public
masculin présent ce soir semble vivement partager mon opinion, ne la quittant
pas des yeux. Alors que nous sommes en pleine discussion avec des italiens (et
dégustation de milkshake Oreo apporté par un norvégien), c’est déjà
malheureusement, l’heure de rentrer à Vista. Connerie de couvre-feu…
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