#4 : si je dois tomber de haut, que ma chute soit lente.

11 juillet, 21h30


Après une palpitante journée à la parfumerie, où j’ai eu l’occasion de parler un peu plus avec Marine (dont je ne connaissais jusqu’alors que le blog, quasiment…), je passe un moment à la piscine avec Ema, Marianna et Davide. On se motive pour sortir au Chillers, j’emprunte une robe à ma colloc, et juste avant de partir, me connecte brièvement sur facebook. Ce qui comme chacun sait, est rarement une bonne idée. Je réalise une fois de plus combien il n’a pas l’intention de me préserver.

Je rejoins Sandra, alors que je suis d’humeur massacrante. Sortir tient de la nécessité, à présent. Je m’inquiétais à l’idée de ne pas trouver de taxi, mais coup de chance, Kim qui a loué une voiture pour la sortie plage, a décidé de se rendre en ville avec le véhicule de location. Je croise M en route, je suis un peu déçue qu’il ne se joigne pas à nous ce soir. Tout un groupe de la boulangerie célèbre ses trois mois de programme. Je me contenterais d’un compliment qui me remonte un peu le moral, et je rejoins les autres dans la voiture.

Le Chillers est totalement blindé. Pour une fois, je ne suis pas du tout d’humeur à draguer, juste de profiter de la soirée, danser avec Sandra, zapper le reste. Je fais aussi la connaissance de Diana, une autre fille de la bakery (oui, je sais, ils sont nombreux), que je trouve super attachante, avec son air de poupée…

Une autre bakeuse (décidément…) danse un peu plus loin avec son copain, qui est venu de France pour la voir. Des retrouvailles qui connement, me touchent, parce que je sais que « lui » ne viendra pas. Son dernier message relate surtout à quel point ma vie ici ne le fait pas rêver. Ce qui est compréhensible, dans un sens. L’Asie me manque. Mais c’est totalement compensé par toutes les opportunités que j’ai trouvé ici. Et l’absence de cafards.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire