13 janvier, 22h54
« You can write what you want about me on your blog, I don’t care”.
Merci. Ps : je n’avais
pas besoin de ta permission.
Le pire dans tout
ça, c’est que je n’ai pas envie de m’étendre sur un débat stérile sur la
connarditude dont il a fait preuve. Quelqu’un d’intelligent m’a rappelé,
aujourd’hui, qu’à chaque fois que je dis quelque chose de négatif sur Drew, c’est
à moi que je fais du mal. Pas faux.
Vous l’aurez
compris, je me suis fait larguer. Et pas dans la douceur, en plus. Il n’y a
jamais de ruptures faciles, mais disons que là, il semblait vouloir détruire
non pas la relation, mais la personne qu’il avait en face de lui. A un tel
point que je relativise beaucoup, mais vraiment beaucoup, la manière dont Cyril
a fait les choses. C, quand tu liras ces mots, sâche le, je regrette toutes les
fois où j’ai pu penser que tu étais un mufle. Ton honnêteté t’honore. Amen.
Attardons-nous du
coup sur les conséquences. Hier matin, après une dernière soirée mémorable avec
Drew, je me retrouve à Epcot. Dans un état apocalyptique après le trajet en
voiture de 45 minutes où il n’a parlé que pour s’assurer que je ne voudrais
plus jamais le recontacter de ma vie. Je gagne le pavillon, avec une démarche
de zombie, et quand j’y arrive, je tombe dans les bras de Nico, pleurant comme
si je n’allais plus pouvoir m’arrêter. Rebelote, successivement, avec Lulu,
Claudia, Bruno, quasiment chaque personne venant me faire un câlin. Et j’ai une
telle mine de déterrée que croyez-moi c’est arrivé souvent.
Chase, le manager,
finit par me laisser rentrer chez moi avec ma gueule de « non magical
moment ». Je fuis, avec gratitude.
J’ai reçu des messages
plus adorables les uns que les autres. Erica propose de m’accompagner
pour récupérer mes affaires laissées chez D, dès qu’elle aura un jour off. Adam m’a dit que j’étais « funny,
sarcastic and awesome ». Bethoven m’a envoyé
des messages durant les deux derniers jours, quasiment en continu, pour savoir
si j’allais bien. Peter a été plus bref, mais m’a dit que je pouvais compter sur
lui, et que j’étais « beautiful and strong ».
(utilité d'avoir quelques ex dates dans le coin : check)
Drew me manque plus
qu’il n’est possible de l’imaginer, alors que je devrais juste le zapper,
définitivement. La rupture a été tellement sale que je n’envisage plus de
tenter quoi que ce soit avec lui, mais le manque est là. J’ai toujours cette
stupide envie de le voir, et cette envie encore plus stupide de l'aider.
Encore une de ces journées où je regrette que « Eternal sunshine of the
spotless mind » soit pure fiction.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire