#4 : 'til I hear you sing once more

11 mars, 18h32


Depuis un terrain de basket, au milieu d’Apopka, Floride. Mon copain est en plein match, facilement reconnaissable, parce qu’il a eu la curieuse idée de s’habiller en bleu fluo.

Je suis off ce soir et demain, et ça fait vraiment du bien d’avoir une petite pause au milieu de la semaine.


Je patauge de plus en plus dans l’excitation de mes dernières semaines, avec toutes les choses que j’ai encore à planifier… Des restos à tester, des excursions que je n’ai pas encore eu le temps de faire, du shopping… Des spectacles… Le concert de Miley dans deux semaines… J’attends aussi avec impatience la visite d’Elodie et Cédric en avril.


Le week-end dernier fut tout à fait sympathique. Vendredi soir, Drew me convie à son activité habituelle du vendredi soir : la soirée karaoké du Buffalo de Clermont. Jusque là, je le conçois, ça vous évoque la ringardise et la beauferie. Pour rappel, j’aime vraiment le karaoké. Et j’avais un excellent souvenir de ma première (et dernière) tentative dans ce pays (voir épisode VID#2, anniversaire de Megan).


Je m’installe à une table au fond, dubitative. Le karaoké a lieu en terrasse, dans une température approximative. Mais nous sommes entourés par de fervents habitués, prêts à braver le froid nocturne pour pousser la chansonnette. Note à mes lecteurs : si vous êtes timides, ou que vous vous adonnez au karaoké pour « le fun », ne tentez pas l’expérience aux USA. Ces gens jouent leurs vies. On dirait une compétition, amicale, mais acharnée. Et vas-y que je t’envoie du Adele et du Evanescence, du « Zombie » et du « I want a hero »… Je sais que je me débrouille dans ce genre de discipline, mais il y a sérieusement de quoi complexer. Même la gamine qui vient chanter le dernier Katy Perry envoie du lourd…


Bon, je ne suis pas venue que pour constater que ces chanteurs passeraient tous aisément en final de The Voice en France, je dois aussi montrer un peu de quoi je suis capable. J’exécute un correct « Nothing else matters », histoire de rester dans ma zone de confort. J’ai droit à quelques compliments de l’audience. Puis je propose à D qu’on fasse un duo… Lui aussi joue sa vie quand il vient ici, et semble moyennement emballé parce qu’on a « pas répété ». Lol. Bref, nous tentons « Dead or alive » de Bon Jovi, et on s’en sort pas mal en dépit de notre « manque de répétition »…

Je termine avec « Penny and me », pour me faire un petit plaisir, alors que la soirée karaoké touche à sa fin et que je suis certaine que personne ne connaîtra la chanson dans la salle, ah mais si, aux premières notes, une fille à quelques tables de là, m’adresse un sourire radieux et entonne le premier couplet avec moi… C’était inattendu.


Samedi, Drew passe la journée avec moi à Epcot. Sa mère nous fait la surprise d’une visite de fin de journée, et je demande même un ER pour fêter ça.

J’aime quand il reste à Epcot lors de mon shift, ça nous permet d’avoir un peu de temps ensemble pendant mes pauses, et je suis plus dynamique et souriante quand il est là (apparemment).





Ce qui ne m’empêche pas de bosser avec un minimum de sérieux, quand même. J’ai eu samedi mon premier incident « safety » avec une guest âgée qui s’était copieusement ouvert au front après une chute. Plus de peur que de mal, mais la coupure était inquiétante. Je suis restée avec elle jusqu’à l’arrivée de l’équipe d’urgence, à lui fournir serviettes, glace, eau et ombrelle.


Je vous laisse, je vais aller tirer quelques paniers, histoire de m’activer un peu, avec mon copain bleu fluo…



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