30 septembre – Sydney Central Station,
10h52 heure locale
C’en est fini de la partie aviation de ce
périple aller bien trop long… Le vol entre Delhi et Sydney s’est déroulé
convenablement, peu de turbulences, mais il y en avait quand même pour plus de
douze heures avec deux bébés à trois sièges du mien qui avaient décidé que
dormir serait optionnel. Je maintiens cela dit mon avis positif sur Air India
(poulet à tous les repas, mais avec des sauces différentes, personnel de bord
efficace et souriant, et de bons choix niveau film).
Me voici à l’aéroport, fraîche comme un
gardon ébouillanté, et avec un pic de stress, car j’ai réservé un bus Greyhound
dans la foulée pour rejoindre le centre-ville. Je crois qu’on a un record
niveau temps avec le passage des deux postes de douane, la récupération des
bagages, le repérage de l’arrêt de bus, en… 35 minutes. J’attends donc,
patiemment, à mon arrêt. Vingt minutes. Trente. Soixante ? Le bus n’est
pas là. Il n’est pas passé. On pourrait penser que la crise est proche, mais en
fait non, je suis d’une zenitude étonnante. Un autre bus de la même compagnie
finit par se pointer, j’explique la situation au chauffeur. Un autre bus va
venir me récupérer. Très bien, ça me donne une bonne raison de leur réclamer
une ristourne sur mon prochain trajet, et le temps de me prendre un café.
Premier achat en dollars australiens (ou
$ AUD), le café glacé le plus cher de l’histoire. Mmh, j’exagère. Ce que
j’identifie comme leur version local de Starbucks propose des tarifs élevés,
mais finalement, comme tout aéroport qui se respecte. Et le capuccino vanillé
glacé qu’ils servent se défend plutôt bien.
Arrêt de bus, Sydney Airport Wait, what ?... Disney me suit jusqu'ici. |
Mon bus privatif arrive quelques instants
plus tard. Le chauffeur se confond en excuse avant de m’amener au centre de
Sydney. Je trouve ça plutôt pas mal, comme arrivée… Je fais un très rapide tour
à pied, mais entre la fatigue du voyage et mon sac trop lourd, je me contente
d’une petite heure de balade.
Mes premières impressions sur
Sydney ? Positif. Passée la zone industrielle autour de l’aéroport, on
arrive à un centre américanisé, dans le bon sens du terme. Gratte-ciels,
commerces et un petit parc sont le voisinage direct de cette gare centrale.
Niveau bouffe, comme on me l’a tant de fois rabâché, les prix s’envolent. En
revanche, je suis agréablement surprise : beaucoup de boutiques annoncent
être en recrutement d‘employés. Je me fais aussi accosté trois fois dans la rue
par des gens qui, au vu de mon énorme sac, veulent savoir si j’ai besoin qu’on
m’indique une direction.
Si Surfers Paradise rejoint cet état
d’esprit, ça va être un séjour bien sympathique…
Pour l’heure, j’ai fini par trouvé le
guichet de Greyhound, leur expliquant que je suis la malheureuse qu’ils ont
oublié à l’aéroport le matin-même. L’agent de voyage s’excuse à nouveau, et
m’offrira deux avantages non négligeables : 10% de remise sur mon prochain
voyage, et la possibilité de me (re)poser dans un petit salon de l’agence, avec
de quoi charger mon netbook et vous rédiger, en live, le récit de cette
nouvelle étape.
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