VID#5 – 10. Les parapluies de Cherbourg


9 novembre, 19h19


Une semaine mitigée au boulot, où j’ai bien progressé jusqu’au week-end, avant de retomber dans les affres de la médiocrité pour des raisons que j’ignore.
Ou plutôt si. Vendredi matin, une de mes collègues a été renvoyée. Du coup, j’ai flippé tout le reste de la journée en me disant que j’étais la suivante, ce qui est comme chacun sait, le meilleur moyen d’avoir l’air heureux et enthousiaste pour convaincre les badauds de me donner leur numéro de carte bancaire.


J’ai quand même eu de bons moments cette semaine, notamment les pauses déjeuners avec l’équipe, et deux anecdotes sympathiques :

-Mardi, sans que je ne sache pourquoi, je constate qu’une multitude de passants est sur son 31. Mes collègues m’indiquent que c’est pour la Melbourne Cup. J’ai peur de ne pas comprendre, mais si, les gens se sont tous faits beaux pour regarder une course de chevaux à la télé. Alors que je fais mon porte à porte, à l’heure dite de la course, les gens n’ouvrent plus. Sauf cette dame, qui m’invite avec empressement à regarder l’évènement avec sa famille, wtf. J’ignore encore que la course ne dure que quelques minutes, et décline l’offre. Je reviendrais la remercier en fin de journée cela dit, avec assez de conviction pour qu’elle soit ma donatrice du jour.


-Jeudi, nous effectuons le travail à une heure de route, tout près de Brisbane. Un orage semble poindre durant tout l’après-midi, et quand il éclate peu avant 18 heures, je suis bouche bée. Je n’ai jamais vu des éclairs aussi violents, aussi rapprochés. C’est à la fois beau et inquiétant. Au moment où la pluie s’abat, drue et tout aussi inquiétante, je suis en pleine discussion avec une mère de famille, qui ne veut pas que je ressorte par ce temps. Du coup, je finis ma journée avec ses deux fils, l’un me tannant pour faire un jeu de société, l’autre souhaitant regarder l’intégrale des clips de One direction en ma compagnie. Intéressant.


Je m’accroche, parce que je veux conserver ce travail, et y évoluer. Je sais que je dis ça toutes les semaines, mais ce sentiment perdure. C’est loin d’être facile, mais je veux relever ce challenge et apprendre encore, et me sentir bien à la fin de la journée quand j’ai dépassé mes objectifs.


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