8 juin 2013, 00h50
Après un réveil trop matinal, je me suis rendormie comme une souche.
Vers 10h30, j’ouvre un œil, m’interrogeant sur un potentiel petit déj, en
vérifiant mes mails. Yann m’avertit via facebook qu’il part pour la plage, que
je peux venir, mais que lui et sa troupe y vont dans 15 minutes. What ?
J’ai juste le temps de répondre que j’arrive, et j’enfile le premier truc qui
me tombe sous la main. Je sais que je ne me baignerais pas, mais je n’ai rien
contre une visite des lieux et un début de bronzage !
Les garçons, à savoir Yann, Nicolas (un autre français) et Jeremy (un
canadien, heureux propriétaire d’une voiture et instigateur de la sortie),
m’attendent chez Luc (encore un français) qui nous offre un café avant notre
excursion.
Nous partons vers 11h, et il y a un peu moins d’une heure de route. Je
ne pensais pas que ça serait si long… Heureusement ça passe assez vite, en
bavardant avec Yann.
Nous voici donc à Cocoa Beach. A l’entrée une pancarte nous alerte sur
la présence possible de tortues, et la nécessité de les préserver (je souris,
pensant qu’il n’y donc pas besoin d’aller jusqu’en Indonésie pour rencontrer ces
animaux… cela dit, nous n’en verrons pas aujourd’hui). La plage est très vaste
(comme tout dans ce pays, finalement), avec un sable blanc compacte et une eau
agitée, d’un gris bleuté. C’est aussi le premier jour de beau temps depuis
notre arrivée, et c’est d’autant plus agréable que le soleil est accompagné
d’un vent léger et tiède qui rend la température idéale. Tandis que les garçons
se mettent (timidement) en maillot, je me décide à bronzer en short et soutif.
Prise de photos, discussions, observation des quelques visiteurs aux alentours
(incluant un lifeguard ultra musclé et une poignée de surfeurs chevelus qui
laissent rêveuse)… Les heures passent, reposantes, sans que je m’en rende
vraiment compte…
Sur le chemin du retour, Jeremy propose un arrêt au « world’s
biggest surfing store ». Why not ? Il s’agit d’un bâtiment bien
kitsch, d’un bleu tapageur, immense, évidemment, abritant maillots de bain,
combinaisons, tongs et planches de surf à 1000$.
Les plus grandes sont
impressionnantes, surtout quand on y connait rien : elles mesurent bien… 5
ou 6 mètres. Apparemment elles sont à utiliser avec des rames, comme un genre
de kayak, mais plat… Pas vraiment de beau blond bronzé cependant dans la
boutique, plutôt des familles de touristes bedonnants. Jeremy demande si nous
voulons nous arrêter quelque part pour manger, mais je me rappelle avoir mon
doggy bag après le resto italien d’hier, je peux donc patienter jusqu’à la
résidence.
Les garçons me raccompagnent jusqu’à Vista Way, je propose donc de leur
offrir un verre. Je n’ai pas grand-chose en stock (un peu de Diet Dr Pepper, et
du jus de pamplemousse… ah, et un paquet de meringues rescapé de l’apéro de
dimanche dernier !), mais on reprend une discussion plutôt cool au sujet
du Canada. Jeremy s’intéresse à des choses assez variées et évoque par exemple
la chasse, la pêche et le climat de sa région d’origine, près de Québec, d’une
façon qui donne envie d’aller y faire un tour…
La petite troupe s’en va, et je réalise que malgré mon reste de bronzage
d’Asie, j’ai chopé une ébauche de coup de soleil : mes joues sont d’un
rose inquiétant. Mouais, tant pis, ça ira probablement très bien avec mon
uniforme. Un peu fatiguée, je termine mon poulet sauce marsala et prend des
nouvelles de Sandra (qui, d’ailleurs, refuse la comparaison avec Jennifer
Lawrence…).
Elle et Salomé pensent aller faire un tour à Downtown Disney ce soir… Il
est encore tôt, je peux encore y aller une petite heure… J’arrive chez Sandra,
qui râle dans la cuisine à la recherche d’une casserole, que ses collocs
espagnoles ont a priori planqué. On part donc chez Salomé pour y faire cuire
les spaghetti. Finalement, c’est là que nous passerons la soirée, à discuter
avec deux allemandes plutôt funs. J’en profite pour me lisser les cheveux (du
coup, ils seront impeccables pour demain).
En parlant de cela, je réalise qu’il est quasiment 1h du mat’, et que je
n’ai donc plus que 5 heures pour dormir avant la fameuse inspection…



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