#4 : In a Mmmbop they're gone.

5 novembre, 22h59


Je suis épuisée, mes pieds aussi, mais mon dieu que c’était bon. Après une file d’attente avec les mêmes personnes qu’hier, et une nouvelle journée à entendre des CENTAINES de guests faire les habituels commentaires (« are they not dead ? »  « the 3 brothers and sisters ? » « mmmbop doo wap ? »), nous voyons arriver Zac et Taylor. Je remercie ce dernier au passage pour les baguettes, ce à quoi il m’assure que je suis "welcome".

Ike finit par arriver, d’on ne sait où, quelques minutes plus tard. Une heure après, je me retrouve au premier rang, à la même place que la veille.

L’ambiance est meilleure, le groupe beaucoup plus dynamique (Zac a arrêté de faire la gueule, sérieusement), et Taylor m’adresse une dizaine de regards et sourires (OMG).




Pour le second show, je suis désormais accompagnée. Xavier m’a rejoint pour découvrir le groupe, il a même fait la queue en avance pour qu’on soit bien placé. Oui, ça fait deux fois qu’il semble vraiment comprendre ce que ça signifie pour moi… Bref, on se retrouve au sixième rang, plutôt bien. J’essaye de lui faire un débriefing sur l’historique du groupe, vite fait. Au final, c’est pendant qu’on patiente pour le dernier show qu’on se rend compte qu’on a un gros point commun, notre passion du spectacle (il m’avait déjà rapidement évoqué une association pour laquelle il bossait).

Comme décidément, ce soir, tout repose entre ses mains, et alors que nous avions trouvé des places sixième rang centre, miracle. Son manager peut nous avancer de deux rangs. Et voilà qu’au troisième rang, il retrouve une collègue de Paris, très enthousiaste de le revoir, et nous gagnons encore un rang. Ce qui fait de lui le meilleur partenaire de concert qu’on puisse imaginer. Ok, il ne connaît pas les chansons, mais il fredonne les refrains sur Where’s the love et Mmmbop.

La setlist, comparée à celle d’hier, est similaire, avec quelques bonnes surprises : Give a little, Scream and be free, Can’t stop us now, If only…


Mais c’est vraiment l’humeur sur scène qui a changé, c’est dix fois mieux que la première série de concerts. Petites déceptions, cela dit, j’aurai aimé entendre Tragic Symphony, Tonight et For your love en live. Et ils ont filé après les shows sans faire la moindre photo (ce soir, c’est Nikki qui amenait ses enfants et Ike a disparu avec sa petite famille, rapidement suivi par ses frangins).

Bilan de ces deux jours : j’ai eu du mal avec le côté « tout public » de l’évènement, avec ces premiers rangs à demi remplis de non fans… Et même les fans qui étaient là étaient très différentes de ce que j’ai pu rencontrer sur d’autres concerts, comme au 5of5 ou à Tulsa, où il y a avait des tensions mais aussi des gens adorables prêts à partager et aider… J’ai un regain d’amour pour le groupe (je sais, ça n’était pas nécessaire), parce qu’en revanche, j’ai pu pour une fois me dire « qu’est-ce que des non fans peuvent penser en entendant tout ça ? » et j’étais tellement fière de les voir si talentueux, si brillants… (la batterie sur « Can't stop us »… wahou).

C’est aussi une autre « mission accomplie », avec les baguettes offertes par Taylor. Je ne réalise pas vraiment. Ca, et la chance d’avoir vécu ce moment unique à la boutique, samedi. Mais ça non plus, je ne réalise pas vraiment, je crois.


Vivement le prochain…


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