#4 : The show must go on.

7 novembre, 21h47


Matinée de repos, primordial. Interrogations au sujet de ma coloc que je ne vois quasiment jamais, et à qui je dois mentionner les « petits trucs qui ne vont pas », à un moment ou un autre. Lunch avec Lily. Début de journée, avec une ambiance clairement morne au pavillon. Vague sentiment d’indifférence. Concentration sur les guests et les relations non tendues.

J’ai encore des chansons plein la tête, et des détails tout autour de moi pour me rappeler les journées magiques que je viens de vivre.



10 novembre, 14h12

En plein entracte, au Bob Carr Center où je me trouve pour la première fois. C’est le dernier jour pour Book of Mormon.





Je suis arrivée ce matin, en compagnie de Drew qui voulait que je tente ma chance à la loterie pour les billets. J’avais déjà ma place, mais plutôt loin, au balcon. Apparemment, c’est mon jour de chance. D va donc me « racheter » ma place d’origine, pour son père, et je me retrouve… au premier rang. 

Pour bien conclure l’opération, il me ramène un Dr Pepper en guise de petit déjeuner, avant de partir bosser.




La salle en elle-même a quelque chose de fade, quand on pense aux théâtres des grandes villes dont l’architecture et la déco intérieure sont généralement grandioses. En revanche, il est clair que l’on doit avoir vue sur toute la scène quel que soit le placement. Bon à savoir pour mes prochaines visites.

Le public est un peu surprenant. Peut-être est-ce à cause de l’horaire, mais j’ai l’impression d’être entourée de 90% de seniors.

Quant au spectacle… en quelques mots, Book of Mormon est l’histoire de deux missionnaires mormons, qui doivent propager la bonne parole en Ouganda. Rien de passionnant, sauf si on précise que les auteurs sont Parker et Stone (South park) et Lopez (Avenue Q). C’est donc un parfait mélange de surprise et de talents. Je n’aurai jamais pensé que l’histoire serait si captivante, et l’humour, s’il est un peu vulgaire, ne s’arrête pas à une énonciation de grossièretés. Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est fin, mais brillamment sarcastique. Je craignais de ne pas pouvoir saisir toutes les nuances avec mon niveau d’anglais, et je manque probablement quelques subtilités, mais l’ensemble me parait étonnamment abordable. Le cast est évidemment très bon. Je m’interroge encore sur ce que va pouvoir être la morale de l’histoire, mais plus du tout sur le fait que le show joue à guichet fermé depuis des mois à New York.


(Edit : 15h22)

C’était brillant jusqu’à la dernière minute.


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