#4 : Baby you're a firework

1er janvier, 13h40

La fin d’année aura été marquée par deux évènements notoires.

-Réveillon (évidemment) :

Il y avait effectivement du monde. Beaucoup. Je n’ai pas les chiffres exactes, mais dès le milieu de journée les managers déclaraient qu’on dépasserait les 80 000 personnes de l’année précédente. J’avais échangé mes horaires avec Nicolas, afin qu’il puisse fêter la nouvelle année avec son cher et tendre, et me retrouve donc à faire midi – 1h du mat.

Malgré l’affluence, on est loin de l’hystérie appréhendée. Les guests sont d’humeur festive, sympas, il y en a bien un ou deux qui râlent (« y a la queue ! »… oui, mais personne ne t’a dit de venir le jour le plus occupé de l’année), mais la grande majorité de la journée se passe vite et agréablement. A dix-huit heures, on a tous plus ou moins arrêté de bosser pour fêter le passage à 2014 en France. Mais le meilleur moment de cette journée fut le décompte de minuit. Chris, le manager, fait fermer les boutiques dix minutes avant, afin que nous puissions tous voir le feu d’artifice.

D’une durée de 20 minutes, le show cumule le feu d’artifice normal (Illuminations), le spécial « Holidays » (une extension de 5 minutes pour les fêtes) et le spécial « Nouvel an » : une extension de 5 minutes où les pavillons lancent leurs propres fusées dans l’ordre des fuseaux horaires, puis le décompte se fait avec onze coups (un par pavillon) avant un bouquet final absolument magnifique…


Ma première pensée de l’année n’était destinée à personne en particulier. Juste un sincère « j’ai de la chance d’être là et d’assister à ça. A tout ça ». J’aurai aimé partager ce moment avec Drew (impossible au vu de nos plannings), et à défaut c’est M qui m’offrira ma première étreinte de 2014. Et mon premier verre.


-Renvoi de ma colocataire :

J’avais vraiment fini par croire qu’elle finirait son programme dans une indifférence cordiale et une poignée de mains. Sauf qu’il y a des impardonnables, dans les résidences (oui, comme dans les « Harry Potter ») et que lors d’une inspection, la sécurité a moyennement apprécié de trouver une pipe et quelques plantes aux vertus douteuses dans le tiroir de sa table de chevet.
L'équivalent d'un bon auto "Avada Kedavra" dans la gueule...

Stephanie est donc repartie au Pérou ce matin, sa valise pleine de pulls portant encore des antivols, et sans me rembourser ce qu’elle m’avait bousillé, mais en compensation, elle me laisse un bordel monstrueux, du ménage à faire, et une boîte contenant 1$43 en pennies.


Il n’y a plus qu’à croiser les doigts quant à sa remplaçante. Si je pouvais avoir quelqu’un qui soit juste à moitié aussi attachante que ne l’a été Ema,… Merci.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire