4 mars, 7h22
Côté boulot, il
semble évident que les plannings ne vont pas s’arranger. On est tous sur des semaines
entre 40 et 50h, parfois un peu plus (cette semaine, par exemple, puisque la
période des vacances a commencé, simultanément au second Festival se tenant à
Epcot chaque année, le Flower and Garden). Nous sommes en plus largement en
sous-effectif, puisque dans le prochain mois, en tenant compte des départs et
des arrivées, nous devrions être 17 (pour un pavillon qui fonctionne bien aux
alentours de 20/21 cast members, et pour lequel nous étions 28 l’été dernier,
pendant la « saison creuse »). Réjouissons-nous de ces potentielles
heures supp’ !
J’ai beau me dire
que c’est bien financièrement, la fatigue est là, le stress aussi, parce que j’ai
la sensation de ne plus pouvoir être efficace à 100% avec ce rythme de travail.
Reste donc à
profiter des jours off, quand ils arrivent. Ce week-end a été chargé.
Dimanche matin,
lever à 6h. J’accompagne Drew à une course dans une ville voisine. Il s’est
porté volontaire pour encadrer les coureurs du demi-Marathon. Un peu plus tard
dans la journée, les organisateurs ont réalisé qu’il y avait une erreur sur le
tracé du parcours, et ils manquaient de volontaires, j’ai donc moi aussi
participé à l’évènement (ce qui consistait à me tenir à un point de la route
pour indiquer la direction). Chemin faisant, je m’interroge sur mes capacités à
faire une de ces courses. Pas un demi-Marathon, évidemment, mais ils ont des
formats plus courts de 5 kilomètres, où j’ai repéré des groupes qui choisissent
la marche rapide plutôt que le pas de course.
Puis on file à
Orlando Downtown, où je dois assister à mon troisième spectacle de la saison.
War Horse n’est pas un musical, mais une pièce de théâtre, primée pour ses
effets spéciaux en terme de marionnettes. Adaptée d’un célèbre bouquin pour
enfants, la pièce raconte les aventures d’un cheval durant la première guerre
mondiale. J’ai trouvé l’ensemble assez moyen. J’avais lu le livre, qui était
pas mal du tout. L’histoire rend clairement moins bien, émotionnellement, sur
scène que sur le papier. Ce qui m’a le plus gênée, c’est le jeu d’acteurs.
Imaginez : une jeune chinoise qui joue en anglais une fillette française à
l’accent rédhibitoire… La moitié de la pièce se passant en France, avec des
persos prétendument français ou allemands, ce problème d’accents est
persistant. La seule vraie claque de ce spectacle tient en effet aux
marionnettes : les chevaux font plus vrais que natures, une belle
réussite.
Lundi, un peu de
repos. J’ai de la paperasse en retard, je fignole mon voyage prochain à Tulsa
(ouiiiiiiii !!!), et nous avons aussi eu la bonne idée d’investir dans une
nouvelle activité…
Ce matin, j’ai
réservé mon vol de retour pour la France. Ca peut sembler prématuré, mais
compte-tenu du fait que je rentre en juillet, j’avais commencé à regarder les
tarifs il y a deux semaines et les prix flambaient déjà. Je serai à Paris le 14
juillet. How patriotique.

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