#4 : Don't you ever say I'd just walk away...

14 juillet, 13h02


En route pour la France. Je me sens frustrée et agacée. J’écris depuis Madrid, après un vol médiocre dans une compagnie que j’éviterai si possible dans le futur (vraiment peu de place pour les jambes en cabine, hôtesses approximatives, et pas d’aiguillage du tout pour les transferts… bah oui, pour quoi faire ?).

Mais revenons sur les dernières heures à New York…




J’ai insisté pour tenter une rencontre avec Daniel Radcliffe. Après une bonne heure d’attente, tout ce que nous obtiendrons est une demie seconde pour entrevoir l’acteur, qui trace de sa voiture à son théâtre sans même un sourire. Un peu regrettable vu qu’il n’y avait vraiment pas foule. Son garde du corps profitera de cette demie seconde pour contenir avec fougue une dame d’un certain âge qui souhaitait juste remettre un pli à Radcliffe. Zèle, quand tu nous tiens.






Il y avait un marché remontant sur Broadway, où nous avons partagé le kebab le plus coûteux de l’Histoire, avant de découvrir Rocky le Musical. J’avais obtenu des tickets au premier rang, et je ne regretterai pas mon investissement. C’est grandiose.





Tout est excellent, le casting, les chansons. Et quel décor ! Immense, bluffant, articulé de redoutables effets spéciaux. Alerte, spoiler, mais je ne peux pas garder ça pour moi : la dernière scène du show, le match de boxe, se déroule DANS la salle. Le public du centre de l’orchestre est intégralement déplacé, des rails sont installés, et le ring vient prendre place au beau milieu du théâtre. Je n’avais jamais rien vu de tel, ni en terme d’ingénierie, ni d’immersion… On oublie complètement qu’on assiste à un spectacle musical, on est transporté dans l’univers de la boxe, et on acclame le combat… Je suis obligée de penser avec stupeur et admiration, à l’équipe de production qui a eu cette idée, cette audace et le budget pour une telle réalisation.

Je suis en extase, Drew aussi, et cette humeur ne nous quittera plus de la journée.



Durant la journée de dimanche, nous progressons à pied, partant de l’extrême sud de l’île : la Statue de la Liberté, puis Wall Street et le Memorial du 11 septembre (je n’y tenais guère, mais Drew, si).
Nous partageons un dernier repas un peu cher mais excellent, dans une pizzeria à deux pas de Time Square (conseillé par Cédric, donc une valeur sûre). Nous ne serons pas déçus.

Puis, l’aéroport. Les deux dernières heures. Les larmes. Les promesses.

Je sais que j’ai désormais devant moi une montagne d’interrogations. Ce qui en fait au final, une montagne de possibilités.
Cet épisode #4 touche à sa fin, et je le trouve déjà bien assez long. Je ne m’attarde donc pas plus. J’espère vous retrouver bientôt pour la suite, avec des réponses, mais surtout de nouvelles aventures. Dans quelques mois. Ou dans quelques semaines. Qui sait.



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