VID#5 : Le fabuleux destin...

16 février, 18h55


Je suis certaine que vous viviez tous un insoutenable suspens depuis les trois dernières semaines. Que se passe t’il en Australie ?

Curieusement, beaucoup de choses. J’ai passé beaucoup de mon temps libre à festoyer avec Elisa et Aidan, régulièrement rejoint par Chris. Entre la vie nocturne de Surfers P, et les parcs d’attraction, il y a de quoi faire. On notera par exemple, notre première sortie à Movieworld (la version australienne d’Universal, et ils peuvent clairement se rhabiller comparés à leurs homologues floridiens), un ciné (« The theory of everything »), un pique-nique sur la plage et un moment particulièrement intense avec un « fast food crawl », littéralement un marathon des fast food où nous avons successivement visité Domino’s pizza, un sushi bar, un kebab, Hungry Jacks et Mc Do.





Aidan et Elisa sont devenus plus qu’inséparables, pratiquement glués à la bouche l’un de l’autre. Ce qui n’est pas sans poser souci, quand ils décident de se tripoter sur la plage à 4h de l’après-midi, ou qu’ils ont envie de se bécoter dans la salle de conférence où nous passons un entretien d’embauche…
Car oui, j’ai récemment terminé ma carrière de frappage aux portes. C’était une bonne expérience, mais avec la lassitude et le manque de motivation, mes résultats devenaient affligeants. Nous convenons avec mon patron qu’il est temps que j’arrête. J’ai activement cherché une solution de remplacement, qui plus est avec mes deux comparses, et nous avons tous trois trouvé place dans un centre d’appels. Nous proposons à des bourgeois d’investir dans des paris sportifs. C’est palpitant. Rendons à César ce qui lui appartient, ça a le mérite de payer mieux, d’être largement moins pénible (plus de conditions météos, et de collines à escalader), et partant du principe que c’est temporaire, j’essaye d’apprendre ce que je peux. J’avais toujours eu peur de m’essayer aux appels en anglais, et c’est pas évident, mais moins catastrophique que ce à quoi je m’attendais.

Financièrement, je devrais m’en sortir si je tiens deux semaines de plus à ce taf. Côté logement, je suis toujours chez les White. Accueillant et pas cher. Je n’y reste cependant pas les week-end, pour leur laisser un peu d’air et faire ma vie de mon côté.

Je ne peux évidemment pas éluder le dernier week-end, St Valentin incluse. J’ai passé trois jours avec mon date du moment, à vainement tenter de ne pas trop me prendre au jeu, ni de la relation, ni des liens qui se tissent avec sa famille (je m’entends notamment très bien avec sa sœur).
M’attacher ne pas tellement réussi ces derniers mois.


Je profite aussi de cet article pour m’excuser de mon retard, et rappeler à mon lectorat que putain, j’oublie souvent de le dire, mais la France me manque, Paris me manque. Je veux vivre à fond cette expérience ici, mais parfois, je donnerais cher pour une soirée théâtre, ou une raclette avec quelques-uns d’entre vous. 

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