#4 : I like to be in America

13 juin, 9h44

Bilan de la première semaine : je me sens curieusement optimiste.

Les jours de formation rappellent qu’il y a beaucoup de choses à penser et retenir, pour la plupart des détails, mais qu’a priori, ce sont les détails qui font la différence. Les slogans qu’on nous répète à longueur de journée ont fait leur preuve. Et il suffit de passer quelques minutes sur le parc pour s’en rendre compte. C’est bien la première fois de ma vie que j’ai hâte de commencer un job pour interagir avec la clientèle (pardon, « guest »).

Petite pointe de stress puisqu’on a appris hier que nous avions une sorte de test dimanche, et qu’échouer signifie un retour direct pour Paris. On évoque aussi très souvent les raisons pour lesquelles on peut se faire virer. Certaines paraissent hyper logiques (on ne vole pas, pas même un chocolat dans le magasin où on bosse… on ne répond pas aux clients avec dédain…) ou carrément tordues (même bourré, on ne pisse pas devant les postes de sécurité … et on n’organise pas de partouses avec des japonais dans le jacuzzi de la résidence).

Je me sens aussi particulièrement chanceuse de ce cadre de vie. La résidence n’est pas toute récente, mais je me sens bien avec mes collocs (les italiennes sont tops) et je ne me lasse pas de traverser le complexe en dépassant successivement les terrains de tennis, volley, la piscine, le club de fitness, en croisant au hasard des dizaines d’écureuils ou des canards (ça surprend, la première fois que tu en rencontres un à ton arrêt de bus, cela dit). Pour ce qui est du quotidien, à peine arrivée, pas évident de tenter de manger sainement… Je fais de mon mieux, même si un brin de nostalgie m’a poussé hier à acheter une mousse au chocolat. Et je ne me sens pas prête à renoncer tout de suite au Dr Pepper (Diet, heureusement).

Je terminerais avec une pensée particulière à tous ceux qui m’ont envoyé un message privé après mon dernier post et mon petit coup de blues : merci. C’était une agréable manière de me souvenir que… oui, voilà quoi. Les moments de déprime ne durent pas, heureusement. Qui pourrait rester triste quand il est immergé tous les jours dans ce décor ?

Vista Way, Centre d'accueil


Vista Way, piscine 2

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