9 juin, 20h05
Après avoir couru finaliser mon « ID » à l’ouverture des
bureaux, la formation continue. Nous sommes accueillis par deux français déjà
en poste, Jérémie et Hanta, nos trainers. Au programme, des films explicatifs
sur la sécurité et les règlements (what ? incroyable, hein), et le moment
tant attendu de l’essayage des costumes. Je dois avouer que je ressens un brin
de fierté et d’amusement à me balader dans cette longue robe rose à la coupe
franchement désuète. Cette fois, oui, je me sens « cast member ».
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Sur le chemin... |
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Aperçu sur cintre... To be continued ! |
Heureusement d’ailleurs, parce que le reste de la formation se passera à
Epcot, à la découverte du pavillon français, au milieu du public qui vient nous
interroger sans imaginer une seconde que désolée, je n’ai pour l’instant aucune
idée d’où trouver les toilettes. Cela dit, entre le costume et l’ambiance, et
l’excitation du premier jour, je me sens tellement motivée que ça en est
ridicule. Je souris le plus possible, un peu stressée à l’idée que mon anglais
soit trop lent ou incompréhensible, surtout qu’il y a pas mal de monde en ce
dimanche ensoleillé. Je me sens aussi surprise par une multitude de détails, et
évidemment, une fois encore, heureuse de me dire que cet endroit sera mon cadre
de travail pour un an. Normalement, parce qu’on nous rappelle aussi au passage
quelques motifs de renvoi…
On rencontre tous les collègues, les managers, tout le monde semble
sympa et souriant. Après le tour du propriétaire, nous passons par l’attraction
« Impressions de France », un film totalement obsolète sur la beauté
de notre pays. Même complètement décalé et cliché, ça fait quelque chose de se
remémorer le pays d’où l’on vient, la beauté et la diversité qu’on y trouve.
Mon élan de patriotisme ne s’arrête pas là, car même à l’arrêt de bus, alors
que nous découvrons les uniformes portés dans quelques autres pavillons, je
trouve le nôtre plus élégant. Le trio des garçons (Yann, Nicolas et Luc) est
particulièrement classe, avec leur chemise et gilet cintré. J’ai conscience de
mon excès d’enthousiasme, mais j’assume !
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