20 juillet, 11h49
Rédiger le post du jour avec un taux
d’alcool encore bien trop élevé, pas sûre que l’idée soit bonne. Un peu comme
hier soir, quand M m’avertit que des amis à lui sont de passage et qu’il veut
les emmener tester le partybus. Je sens que ça a des chances d’être
approximatif, comme soirée, mais après tout, un verre ne serait pas de refus,
un peu de vodka pouvant aider à faire passer certains faits (facebookiens, pour
changer).
On retrouve son groupe d’amis sur le
parking de Walgreens, et je sympathise assez vite avec Manu, la jolie blonde de
la bande. Ce soir, le partybus nous emmène à la Leaving d’un groupe
d’espagnoles (les collocs fêtardes de Sandra, tiens donc), et la fête se passe
dans une maison louée pour l’occasion. Un peu trop aguicheur pour ne pas
vouloir tenter. Le trajet est assez long, mais le jardin qui accueille la fête
vaut bien le détour. On n’est loin de Projet X, mais dans un cadre feutré, avec
piscine, piste de danse, petite plage intimiste avec salon de jardin, et billard.
La playlist est très latino…
Très vite vodka-isée, je m’aperçois vite
que je ne suis pas la seule. M a l’air de passer une très bonne soirée près du
billard en compagnie d’une mexicaine à demie dévêtue, tellement bourrée qu’elle
hésite quand on lui demande son nom. La fille semble vouloir faire connaissance
avec les amygdales de tous les participants de la soirée. Charmant. Et même ma
tendance à trouver des excuses à M s’en étiole furieusement. Je continue la
soirée de mon côté, bavardant et dansant avec ses potes, ainsi que des français en College
Program qui partent la semaine prochaine. Je bois trop, trop vite, trinquant
intérieurement à vous-savez-qui en l’honneur de son arrivée en Australie.
Ironie, plus on se rapproche géographiquement, plus on s’éloigne sur tout le
reste…
Ce qui devait arriver, arriva. Je titube
entre les convives, et je ne me souviens pas exactement de mes pensées à cet
instant précis, seulement de ce sentiment confus de fuir tout ce qui peut me rappeler
Cyril. Soit à peu près tout… J’essaye de trouver M, persuadée qu’il n’y a que
lui qui peut comprendre. Et aussi parce que j’en arrive au stade où je dois
aussi lui dire à quel point il est important pour moi (au cas où il ne s’en
doutait pas, par exemple). Le remercier d’être là quand j’en ai besoin… Je lui parle,
de lui, de l’autre, mais décidément, c’est compliqué avec la mexicaine qui
revient s’accrocher à son cou. Comme quoi… Je sais déjà que demain, je
regretterais cette conversation improbable et passablement gênante. Et que M,
lui, ne s’en souviendra sans doute même pas…
L’instant d’après, je suis dans la salle
de bains avec Julie, une des filles rencontrées ce soir, lui glissant entre
deux sanglots mon incompréhension de la gente masculine. Pour retourner danser
la minute suivante, parce qu’il faut quand même pas déconner.
Il est temps de partir, et M a finalement
délaissé sa prosti…, pardon, sa nouvelle camarade, pour se trainer jusqu’au
bus. Je suis encore assez conne pour l’aider à prendre un peu l’air alors qu’il
peine à marcher et semble sur le point de vomir ses tripes.
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Peut-être plus de beer que de spirit, cela dit... :) |
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