#4 : Just gonna stand there and watch me burn

24 juillet, 12h59


Après un week-end mitigé, entre ma pseudo engueulade avec M et des échanges de mails virulents avec Cyril, je suis plus ou moins passée en mode bêcheuse. Et ravie de passer un peu de temps avec Nathalie, qui me propose un tour du World Showcase, qu’on peut sobrement baptiser le « beaugosse tour ». L’idée de base était de potentiellement lancer une page facebook visant à élire Mister Epcot. Puéril, n’est-ce pas ? La plupart des mecs que nous avons croisé, avaient l’air de trouver ça plutôt drôle et flatteur…

La journée de taf passe relativement vite. Je ne sais pas pourquoi les guests du dimanche sont généralement plus cool. Notamment ce couple qui vient de se fiancer au Pavillon norvégien (la future mariée me raconte la demande en mariage avec une surexcitation contagieuse) ou un groupe de jeunes qui vient bavarder longuement à la Wine (première fois qu’un guest me glisse discrètement son numéro de téléphone, youhou). Après presque deux mois, j’aime toujours autant ce job, et les petites surprises quotidiennes qu’il apporte. Surtout quand à côté de cela, de curieuses tensions éclatent en salle de pause pour des histoires de chaussures… Mais changeons de sujet !


Après un bref « before » avec Moni et Adriana, mes copines mexicaines, je rejoins Nathy au House of Blues. J’ai déjà mentionné à quel point ma camarade est jolie. Plus que simplement jolie, en fait. La suivre en boîte a quelque chose de très caricatural, quand on voit un tel pourcentage de mâles se tordre littéralement le cou pour la suivre des yeux. A côté de ça, la musique est toujours aussi pourrie. Dommage.

Lundi, toujours dans le même mood, je me motive à tester mon premier « happy Monday ». Le destin en a décidé autrement… Quelle était la probabilité pour que le bus allant aux Commons ait un accident sur la route ?!?...

Rien de grave, cependant. Une voiture ayant voulu faire demi-tour sans regarder, a priori, que le bus percute à vitesse modérée après un freinage sur la chaussée glissante. Pas de blessé, le véhicule fautif est juste un peu éraflé.
Un peu flippant tout de même. Bref, plus de peur que de mal, mais encore faut-il attendre l’arrivée de la police, de la sécurité Disney, qui rassemble les témoignages pendant un long moment avant d’enfin accepter de nous bouger de là…


De retour chez moi, j’envoie, en gros, le même message à trois personnes différentes.
« Finalement, je n’ai pas fait le Happy Monday, le bus a eu un accident ». 

Réactions, en gros.
Réaction 1 : smiley étonné
Réaction 2 : « Mais ça va, tu n’as rien, tout va bien, tu es sûre ? »
Réaction 3 : « Epic faiiiiiiiiiil !!! Moi j’ai passé une super soirée ».


Lol.

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