1er août, 2h22
Début de semaine un peu tendu. J’avoue
être parfois surprise par les réactions de certaines personnes de mon
entourage, parce qu’ils semblent ne pas se rendre compte qu’ils sont parfois,
même involontairement, blessants. J’imagine que si j’étais moins à cran en ce
moment, moins « vulnérable », ces détails resteraient ce qu’ils sont
et ne m’impacteraient pas une seconde, mais pour l’instant… Bref.
Lundi, je me sens trop crevée pour tenter
le Happy Monday (je vais finir par y aller… je ne sais juste pas quand). Je
passe une petite soirée tranquille au jacuzzi avec Sandra, Paulo et Kim.
Reposant, dans l’idée, mais ça a apparemment aggravé mon début de rhume, et la
journée de mardi va s’avérer d’une longueur interminable en dépit du fait que
pour une fois, je ne fais pas la fermeture… Je rentre, ayant juste envie de me
mettre au lit et de commater. J’en suis à me lamenter sur le fait que ça serait
cool d’avoir un peu de compagnie, là, quand Bethoven appelle et propose de
passer. Emanuela et Michele sont là aussi, je suggère donc que nous mangions
tous ensemble.
B arrive (un mec de la sécu, souvent le
même, semble vraiment fan de son nom), on passe à Wallgreen acheter de la glace
et des cachets pour le rhume (oui, parce que c’était « trop long » de
marcher de Vista au parking en face… ça nous aurait pris, je ne sais pas, 3
bonnes minutes). La soirée est cool, calme, pile ce dont j’avais besoin.
Bethoven se montre attentionné tout au long de la soirée, à un point que je n’aurais
pas suspecté, et c’est assez agréable. Il s’assure que j’ai pris mes
médicaments avant de se sauver pour me laisser dormir…
Ce matin, Sandra trépigne d’impatience d’aller
au World Showcase. J’ai un peu l’impression d’y passer tout mon temps libre, en
ce moment… On en profite pour faire des photos avec des personnages (petite
surprise avec des persos qui ne sont pas là d’habitude, la princesse Tiana et
les deux sœurs de Cendrillon), et tester la boutique de glaces du pavillon
français. Ok, vu la taille de leurs boules, ça vaut le coup… (et il n’y avait pas
de sens caché dans cette phrase).
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Ce soir, je me motive, malgré le rhume,
pour aller à la «Welcome party » organisée par les français pour
accueillir les nouveaux. A programme, partybus, hôtel avec piscine, bref, ça a
l’air fun. Cela dit, je me sens prise de doute. Alors qu’on attend le bus, je
ne me sens pas trop à ma place. En toute honnêteté, une personne dans l’assistance
a un comportement que je trouve déplacé, et ma feinte indifférence n’y change
rien. Et il y a une personne avec qui j’ai envie d’être, et qui ne vient pas à
la fête, et la solution me paraît évidente. Je me casse (désolée pour ce que j’ai
dit à ce moment-là aux filles présentes, ça n’était absolument pas contre vous…), du coup.
Bilan ? Je veux bien échanger toutes
les pool party du pays contre une heure à rire à ses côtés.
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