#4 : Aimer, c'est ce qu'il y a de plus beau.

15 septembre, 19h09

J’ai eu peu de temps pour écrire, mais les dernières 24 heures ont été captivantes.

« Cendrillon » était un joli spectacle, très traditionnel, mais là aussi un peu trop lisse à mon goût. Les touches d’originalité reviennent aux costumes, aux chorégraphies proches d’un ballet classique, et aux effets spéciaux.

Je sors, un peu sur ma faim. Il est encore tôt, et je descends la 7ème Avenue, profitant de cette atmosphère particulière : les lumières, la foule, l’odeur de hot dog… Sur la 46ème, je vois un bodyguard installer des barrières, mais il n’y a encore personne derrière. J’en conclus rapidement que c’est la sortie des artistes pour « Romeo et Juliet » staring… Orlando Bloom.

Oui. Je sais.




Bon, en vrai, là aussi je reste sur ma faim. Il est TELLEMENT moins beau qu’en photo…


Dimanche matin. Je me lève tranquillement, m’offre un biscuit chocolat/beurre de cacahuète en descendant Wall Street, totalement calme en cette heure matinale. Je vais enfin utiliser mon New York Pass (pour info, celui que Nicola m’a offert pour mes 25 ans… wtf ?), en commençant par une mini croisière autour de Manhattan. Passage obligé près de la Statue de la Liberté. Il était temps, au bout de ma quatrième visite dans cette ville.



J’enchaîne avec la visite du Madame Tussaud’s Museum. Il est beaucoup plus fun que son homologue français, ou peut-être juste un peu plus bling-bling. Je rencontre Erin à l’entrée, une canadienne qui visite seule le musée, et on décide de faire la balade ensemble, plus simple pour faire des photos. C’était cool. Mais ohmondieu, pourquoi ont-ils fait ça au visage de Miley… ?








Alors que je déguste un bagel végétarien, arpentant nonchalamment les rues jusqu’à la 50ème, je passe devant le Tkts, et me fait harponner par un jeune homme qui distribue des flyers. Il travaille pour « Les fantastiscks », un show Off-Broadway que j’hésitais à voir, mais qui ne fait pas de réductions (ou genre 20%). Le jeune homme m’apprend que si je me présente au théâtre 20 minutes avant la séance, ils font des tarifs spéciaux… Bonne idée. Il y a une séance à 15h, une séance à 19h30, et ohmondieu , mon cerveau en tire la conclusion que, quitte à exploser mon budget, je devrais aller voir celui-ci ce soir, et profiter de l’après-midi pour… aller voir « First date », un nouveau spectacle dont l’affiche m’a interpellée.
(note pour plus tard : trouver un ami à qui emprunter quelques $)

En dernière minute, le caissier accepte de me faire le tarif étudiant (30$, placée en premier rang de mezzanine, hallelujah !). « First date » parle du couple, d’une rencontre, d’ex, de conflits, de manière incroyablement drôle. Je suis scotchée du début à la fin, parce que la musique est excellente, le texte grandiose, les comédiens brillants. Pas de décor ou d’effets spéciaux extrêmes, mais un moment particulièrement inspirant. Je reste après la représentation pour faire dédicacer mon programme et je rencontre Zachary Levi, que je ne connaissais pas deux heures avant mais qui a apparemment des hordes de fans pour un rôle dans une série quelconque (et avoir été la voix de Flynn dans « Raiponce »).

Je passe ensuite un moment au Mcdo en compagnie de Devon, un garçon que j’ai rencontré vendredi avant d’aller voir « Matilda ». La semaine dernière, ce jeune homme de 21 ans a décidé de quitter tout ce qu’il connaissait pour tenter sa chance à New York où il veut devenir mannequin. Il utilise ses économies pour payer sa chambre dans une auberge de jeunesse, et paye sa nourriture en fonction de ce qu’il gagne en chantant devant le métro, là où je l’a vu la première fois. Du coup, il a l’air content de partager mon repas, et de discuter un peu. Je suis touchée par son histoire, qui n’a rien de vraiment dramatique, mais j’aime sa manière de faire confiance à la vie, et en dieu (il parle de religion environ toutes les 10 minutes, mais réussi à ne pas avoir l'air d'un dangereux fanatique…).


Une heure plus tard, je rejoins le Jerry Orbach Theatre (pour l’anecdote, Jerry Orbach est celui qui joue le père de Bébé dans « Dirty Dancing »). Je dois me dépêcher de finir ce post, parce que je dois aller au guichet dans, genre, 3 secondes pour demander un tarif réduit… Bref, je suis dans le hall de ce petit théâtre, et si la caissière veut bien m’accorder une réduc, je verrais mon cinquième spectacle du week-end, et mon premier show « Off Broadway ».


20h37

Entracte. Ce spectacle est intéressant. Bien écrit, bien joué, il repose quasiment intégralement sur le jeu d’acteurs. Peu de décor, mais des voix puissantes. Et la chanson d’ouverture, c’était « Try to remember » (oui, la chanson de la pub pour le café). Je savais même pas que ça venait d’un musical.






En fait, je suis particulièrement émue d’avoir eu une place pour ce soir (40$ au lieu de 130), parce qu’il se trouve que c’est la 20 000 représentation du spectacle. Sérieusement. Waouh. Je connais peu de shows qui peuvent se targuer d’une telle longévité. J’ai vu dans le hall des photos qui datent des années 60, le spectacle semble remonter à cette période environ. Je suis contente d’être là et de finir le week-end sur cette note un peu spéciale,


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