#4 : Quand on fait la java, le samedi à Broadway...

14 septembre, 9h35


Depuis la 52ème rue, où entre mon look approximatif, mon lieu de résidence rustique, et le fait que je rédige ce post assise sur le sol new yorkais, je me sens gagnée par la sdf attitude. J’attends patiemment 10h pour tenter d’obtenir un ticket pour ce soir ou cet après-midi pour « Big Fish ». Au milieu des bouches d’égouts.

L’idée d’en faire un musical est excellente, comme semble le penser les 50 personnes devant moi dans la file. A priori, ils vendent 60 tickets à tarif réduit, donc si tous ces gens sont venus chacun pour leur gueule, je devrais m’en sortir. Euh, wait… Ces gens ont probablement des amis. Certainement, même. Cela dit, je suis trop tentée pour renoncer, si je n’ai pas le tarif réduit, je prendrais le tarif plein le moins cher.

D’ici là, j’espère ne pas me faire attaquer par un cafard.




14 septembre, 18h25




Ma recherche de tickets pour la journée a été mitigée. Fructueuse en ce qui concerne « Big Fish », malgré la file d’attente interminable qu’il y avait devant moi. J’ai pu avoir un billet pour la séance en matinée, au deuxième rang d’orchestre, pour 30$. Et si ça, c’était déjà cool en soi, le spectacle l’a été tout autant. Je ne m’étendrais pas comme pour « Matilda » sur ô combien ce fut grandiose, parce que ça ne l’était pas. Pas autant, disons. Un joli spectacle, des décors recherchés, mais un ensemble un peu lisse. Les deux temps forts de la pièce sont la scène des jonquilles (pour ceux qui connaissent le film) et le final, beau par sa simplicité et sa charge émotionnelle.





De là, je cours réclamer un tarif réduit pour « Phantom of the opera », mais ça n’existe pas. Le guichetier ne vend pas les places à visibilité réduite, parce qu’il lui reste encore 300 places « normales » (moi ça me rappelle juste que normalement, quand il te reste 300 places à 2 heures du lever de rideau, c’est le bon moment pour faire des réducs, mais bon…).


Du coup, j’hésite. Sur ma « To see list », j’élimine « Once » et « Jersey boys » que je verrais en tournée, et me détermine pour « Cendrillon », primé cette année. C’était bien la peine de s’éloigner de Disney, me direz-vous… Autre point non négligeable, le caissier m’accorde la réduc étudiante, ce qui me procure une place à 32$, sur l’avant du balcon.




Je patiente avant le show dans une petite boulangerie ayant le wifi et un Oreo cake scandaleusement bon (et vu la tête de leur vitrine, c’était déjà compliqué de n’en choisir qu’un). Si vous vous demandez ce que j’ai fait d’autre dans ma journée, j’ai aussi fait le marché. C’est la première fois que je voyais ça, mais une partie de la 7ème Avenue proposait toute une suite de stands (écharpes, sacs, bouffe thaïlandaise…). J’ai dépense l’argent que je n’ai pas, et j’ai même profité de l’occasion pour faire quelque chose que je n’ai pratiquement pas fait depuis mon arrivée aux States : j’ai mangé des fruits (parce que franchement, aller jusqu’à Wallmart pour choper des bananes, c’est pénible…).





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire