#4 : I'm so excited. And I just can't hide it.


16 septembre, 20h07

A bord de l’avion du retour. La vue est spectaculaire, avec d’un côté un ciel d’un bleu/gris nocturne et profond, et de l’autre un dégradé de rouges et d’orange comme j’en ai rarement vu.

Cette dernière journée a été chargée, touristique, moins émotionnelle que les autres mais intéressante. Je quitte l’auberge définitivement aux environs de 9h, et pars pour l’Empire State building. Il n’y a quasiment pas d’attente, ce qui est cool, mais je suis stupéfaite de voir à quel point on perd du temps dans le dédale de couloirs et d’ascenseurs avant d’arriver à l’observatoire proprement dit. C’est juste hallucinant. Je passe ensuite brièvement au Musée du Sexe, situé à quelques rues de là. En fait de musée, il y a surtout trois salles à thème (le sexe sur internet, le sexe dans le monde animal et une galerie d’art érotico/trash) et une boutique souvenir soigneusement présentée.




Il me reste un peu moins de 4 heures pour finir mes visites et manger. J’élimine donc à regret le Lincoln Center de ma to do list, lui préférant le Radio City Music Hall Backstage Tour (salle mythique de concerts à New York, revendiquant d’avoir l’espace scénique le plus grand et large du monde, un plateau amovible grâce à un système hydraulique depuis 1932, et qui était accessoirement en pleine répétition pour la grande finale de « America’s got talent », assez cool à voir comme installation) et le NBC studio Tour (un peu succinct mais intéressant). Ma grande déception vient du fait que la batterie de mon appareil photo a rendu l’âme peu après l’Empire State building, et que je me retrouve devant des décors fascinants dont je ne pourrais pas garder de trace.


J’arrive à l’aéroport avec plus d’une heure d’avance. Je me pose, le temps d’attendre les filles. C’est le premier temps mort depuis le départ, où j’essaye un peu de digérer les quatre derniers jours, surtout la soirée d’hier (mon cerveau crie encore « omg » en boucle quand j’y pense). Il me reste aussi un truc à faire : finir la chanson pour l’audition. Curieusement, ça ne me panique pas. Je reprends le brouillon, le relis, c’est mauvais. Les couplets sont atroces. Je veux en faire quelque chose de simple, d’authentique. Je réalise pendant que je corrige tout ça qu’après tout ce que j’ai vu ce week-end, toutes les émotions ressenties, j’ai des idées qui me viennent, que je range dans un coin de ma tête et que je ressortirais en fin de semaine, quand l’audition sera passée.


Ce court séjour m’a apporté plus que je n’aurai imaginé. Des spectacles plein d’inspiration, d’originalité, des moments magiques, des rencontres improbables. Du temps pour libérer mon esprit et constater que mes pensées ne vagabondaient pas vers ce que j’aurai cru… Je me sens prête pour les semaines qui arrivent, pour revoir mes objectifs. La dernière fois que j’étais venue à New York, l’été dernier, j’avais le cœur brisé et peur de l’avenir. J’en suis repartie avec des signes m’indiquant la bonne direction, plein d’espoirs et d’envies de changements.
J’ai la même impression aujourd’hui.





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