13 septembre, 8h22
En plein vol, quelque part au-dessus de la côte Est puisque je rejoins
New York. L'excursion se fait avec un groupe de la bakery (Sandra, Florie,
Chloé, Ninon et Charline), que je ne verrais probablement pas beaucoup pendant
le séjour, vu que nous avons un programme sensiblement différent, et que je
n'ai pas pu réserver le même hôtel (y avait plus de place, j'ai tenté
couchsurfing en obtenant une réponse d'un mec trop louche pour que je tente
l'aventure, et j'ai finalement opté pour l'auberge de jeunesse la moins chère
disponible).
Le taxi est passé nous récupérer devant Vista à 5h, et quand on n'a que
deux heures de sommeil au compteur, ça pique. Je ne me sentais pas spécialement
d'enthousiasme, peut-être parce que c'est la quatrième fois que je me rends
dans cette ville mythique, ou peut-être aussi parce que cela m'évoque la
dernière fois où je m'y suis trouvée et où je n'étais pas au mieux de ma forme.
Relativisons : maintenant que je suis dans l'avion, j'aborde ce week-end
prolongé avec un peu plus de joie. Mon budget est tellement bas que je pourrais
potentiellement ouvrir un autre blog intitulé "New York pour les
pauvres", mais je ferai au mieux de ce que je peux avec ce que j'ai.
M'éloigner un peu d'Orlando constitue aussi une parenthèse nécessaire.
J'ai hâte de me poser à Time square, observer les gens, méditer sur les trois
derniers mois et sur les neuf suivants. Ecrire, aussi.
D'ailleurs, cela sera peut-être mal aisé, puisqu'après de longs débats
pour savoir si j'emmenais mon netbook, je l'ai pris, et m'aperçois ce matin que
"Word" ne fonctionne plus. Pourquoi, mon dieu, pourquoi ?
Un malheur n'arrivant jamais seul, je réalise quelques secondes avant
d'embarquer que je n'ai pas pris mon pendentif. Un acte manqué qui fait légèrement
remonter mon côté superstitieux.
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