14 octobre, 10h27
Vilano Beach,
Florida. Le décor semble tout droit sorti du film « The Last song ».
La plage est
constituée de deux bandes distinctes, une de sable au grain épais, et l’autre
de morceaux de coquillages brisés, qui rappelle curieusement les amandes
pilées. Au-delà de ce parterre beige, tout n’est que nuances de gris et de
bleu. L’averse va probablement bientôt s’abattre d’ici peu. J’écris tandis que
Lily semble ne plus pouvoir sortir de sa contemplation de l’océan, malgré
l’écume froide qui vient éclabousser ses jambes.
Fin de semaine
chargée, avec le parc blindé de visiteurs (on a atteint samedi 44 000
guests). J’ignore pourquoi certains de mes collègues démarrent toutes leurs
journées en déclarant qu’on va « se faire déchirer », alors que j’ai
justement la sensation inverse que le temps passe bien plus vite avec cette
affluence grandissante.
Dimanche, off. Je
me réveille, l’humeur lourde. On a passé la soirée de la veille à ranger,
trier, faire les valises d’Ema en partageant une bouteille de vin. Et ce matin
il est temps d’aller à l’aéroport. Ma compagne de chambre tente de me consoler
en affirmant qu’avec toutes les boîtes de conserve qu’elle me laisse, je peux
tenir un mois sans aller chez Wallmart (et c’est vrai, si je me nourris de
lentilles et de petits pois à la sauce tomate). Je donne le change et affiche
une mine imperturbable en préparant des pancakes pour notre dernier petit déj.
Lily arrive avec la voiture de location et nous accompagnons le couple à l’aéroport.
J’ai horreur des adieux, impossible de retenir mes larmes, et d’ailleurs
Michele est le seul qui parvient à ne pas pleurer. Quel homme.
J’ai eu la meilleure des collocs pendant 4 mois, et j’appréhende la rencontre avec la prochaine, en priant pour que le hasard fasse bien les choses une seconde fois.
J’ai eu la meilleure des collocs pendant 4 mois, et j’appréhende la rencontre avec la prochaine, en priant pour que le hasard fasse bien les choses une seconde fois.
Sur ce, Lily et moi
partons pour le nord de la Floride, direction : Saint Augustine. Nous
passons tout le reste de la journée à arpenter cette ville. Vers 20 heures,
nous rencontrons nos hôtes pour la nuit, trouvées via couchsurfing.org :
Tammy, 36 ans, et Jacqueline, 23 ans, qui viennent d’emménager dans une petite
maison près du centre-ville. On passe la soirée sous leur porche à discuter de
tout et de rien, avant de passer la nuit dans la chambre que Tammy nous prête.
Les deux
américaines sont décidément plus qu’accueillantes, tenant à nous fournir un
super petit déjeuner ce matin avant que nous reprenions la route : toasts
au fromage de chèvre et pain perdu aux myrtilles.
(Edit : 18h21)
Après notre excursion
à Vilano Beach, nous terminons notre tour de Saint Augustine et redescendons
tranquillement vers Orlando. Le GPS a décidé de faire la gueule et de nous
paumer dans la cambrousse.
On déjeune dans un
resto italien plutôt bon, et on passe ensuite un (long) moment shopping chez
Ross.
Je m’apprête à
rejoindre Drew, après son boulot. L’idée de retrouver ma chambre vide, ce soir,
était trop désagréable. Lily m’a déposée à Clermont et j’attends sur le parking
qu’il termine son shift.
Du coup, j’ai un
peu de temps devant moi pour écrire, écouter Anthem et qui sait, peut-être même
enfin reprendre le tome 2. Optimisme, quand tu nous tiens.
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