12 décembre, 10h22
Une semaine
compliquée. Je ne me vois pas écrire ici les raisons pour lesquelles être avec
Drew s’avère plus difficile que je ne l’avais envisagé. Ce que je peux en
revanche écrire, en toute honnêteté, c’est que les sentiments sont là. Je ne
doute ni des siens, ni des miens.
Samedi soir, nous
nous rendons à la crémaillère de Sara. Elle vient d’acheter une petite maison,
proche du centre-ville d’Orlando et organise une petite fête dans son jardin. C’est
la soirée parfaite : barbecue (comment voulez-vous que je me dise qu’on
est en décembre ?), bougies et guirlandes un peu partout, et bonne
compagnie (je passe la majorité de ma soirée en grande conversation avec un couple
de comédiens adorables et particulièrement drôles). Sara me prépare un s’more
(sandwich constitué de crackers, chocolat et chamallow fondu, une tuerie)…
Dimanche… Comme à
chacun de mes anniversaires, je me mets une inutile pression. Je prends encore
plus conscience de l’éloignement de mes proches. Et D fait de son mieux pour
compenser, mais il a ses propres soucis à résoudre dans le même timing.
J’avais opté pour
une soirée simple et conviviale, chez moi, avec quelques cupcakes. Tout se
passe bien jusqu’au moment où D décide de partir inopinément. Je sais qu’il ne
voulait pas me blesser, ni être impoli envers quiconque, et je sais qu’il avait
des raisons de vouloir s’isoler. Mais même en sachant tout ça, c’était
blessant. Une fois de plus, les personnes présentes m’ont prouvé leur valeur,
et je les remercie tous et toutes pour avoir maintenu une bonne ambiance jusqu’à
la fin de la soirée…
J’ai eu de jolis
cadeaux, mais je m’avoue particulièrement touchée par celui de Stéphane, et
celui de M.
J’ai reçu, à côté,
les messages les plus nombreux et touchants de mon existence. Paris me manque…
(et ça n’a rien à voir avec le fait que je râte le concert des Hanson, demain…
non, rien à voir… A quand l’invention de la téléportation… ?).
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