#4 : I stand by you.

26 janvier, 22h25


Je m’incohérente moi-même. De plus en plus. Tel David Charvet je m’interroge « Should I leave, should I stay, should I come back another day ?”… Quand on vient à citer les grands poètes français, ça donne le niveau.

J’ai cent raisons de laisser tomber, et une seule de rester, dommage qu’il s’agisse d’un sentiment totalement déraisonnable, qui dépasse tout le reste. Je me sens anxieuse, sachant que je ne peux plus faire grand-chose de plus. Si être moi-même ne suffit pas, je n’ai pas d’autre recours. Je me surprends, et pas dans un sens positif, à vouloir essayer des choses qui ne seraient pas moi, d’ailleurs, et c’est quelque chose que je veux éviter à tout prix. Pour rester dans la philosophie de comptoir, ajoutons que les choses n’arrivent pas par hasard. J’attends impatiemment le moment où toute cette merde va prendre un sens.


En dehors de cela, il faut que j’arrête de me plaindre. Ma vie actuelle est pleine de belles choses, de bonnes nouvelles, de gens spéciaux. J’attends deux visites pour avril, ce qui est plus ce que je ne pouvais espérer. Mes proches en France vont bien, ont de belles opportunités et je m’en réjouis pour eux. Je me sens bien, au boulot, maintenant que je me sens à nouveau opérationnelle. La bonne humeur de certains est si communicative… (je pense ici à Tiffany, Connie, Michel, pour ne pas les nommer…). Hier soir, j’ai vécu un moment magique avec une projection privée de « La Belle au bois Dormant », en petit comité et dans des circonstances hors du commun. J’ai aussi rencontré cette semaine deux personnes qui vont, je pense, m’apporter beaucoup humainement.


En fait, j’ai tout pour être heureuse, là, non ? 

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