Day 16 : Quitter Tulsa n'a pas été chose facile. Je me rappelle à peine mes premières impressions, quand à l'arrivée je trouvais cette ville simplement moche et sans intérêt, car elle cache bien plus que ça. Je ne parle pas du groupe, mais des rues animées que l'on découvre en s'éloignant du centre, de la simplicité et de la gentillesse des gens que l'on y rencontre.
Me voici partie pour une nouvelle journée d'avion. On a flight to NYC. Le premier trajet, Tulsa/Houston, s'effectue à bord d'un avion minuscule où j'aurai certainement flippé plus que de raison si je n'étais aussi radicalement comblée par les récents évènements. L'étape suivante, Houston/New York, est plus longue. J'en profite pour dormir. L'aéroport de La Guardia est dramatiquement déroutant. Le wifi est payant et trouver une navette en tractant son énorme valise n'est pas particulièrement drôle.
Je dois retrouver Katherine, mon hôte du jour, à 20h30 à une station de métro bien précise dans Harlem. Une fois de plus, j'angoisse. Qu'est-ce que je vais devenir si elle ne se pointe pas ? Je n'ai pas de téléphone, pas son numéro de toute façon, et le coin manque cruellement d'hôtels. Mon soulagement en la voyant approcher est indescriptible. Tout comme sa personne, me dis-je après quelques instants en sa compagnie. Elle est indiscutablement gentille, accueillante, mais peu loquace.
Je me couche, dans cette chambre minuscule, pensant au soleil de Floride, à la chaleur de l'Oklahoma, en me disant que sincèrement, si je pouvais replanifier mon itinéraire, ce soir je ne serai pas à New York.
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