Day 62 : route au milieu de nulle part, Centre du
Cambodge – 8h16
Nous avons passé deux jours à Kratie, qui s’est avérée
être un peu plus satisfaisante que Banlung (soyons réalistes, ça n’aurait pas
pu être pire de toute façon).
La ville en elle-même ? Calme, avec un marché
central, une quantité d’hôtels assez inexplicable, et quelques restaurants
(nourriture locale et occidentale). A notre arrivée, nous trouvons une
guesthouse. Les normes au Cambodge semblent souvent impliquer deux lits par
chambre, salle de bains privatives et télé, pour des tarifs plus bas que ceux
de la Thaïlande avec un confort moindre. Nous nous ruons sur le premier resto
proposant des burgers… On se renseigne vite fait sur les activités du
coin : trek ? bof… temples ? un peu difficile de ne pas être
blasé après Angkor… L’activité la plus en vue, dans le coin, c’est la croisière
sur le Mékong pour tenter d’apercevoir des dauphins. Sauf que c’est franchement
cher pour ce que c’est, et évidemment sans garantie de pouvoir approcher les
animaux.
Après une journée et une nuit complète dans cette ville,
nous envisageons de ne pas nous attarder : la capitale et le sud semblent
autrement plus attrayants.
Un peu plus d’une semaine au Cambodge et je ne suis déjà
pas certaine de vraiment apprécier ce pays : la nourriture, quand elle est
bonne, est en trop petite quantité, et honnêtement, bonne, elle l’est rarement.
Pas ou peu d’activités proposées pour découvrir les lieux et les mettre en
valeur… Les gens sont nettement moins accueillants, hormis les expatriés, et
les difficultés au moment de payer un repas ou un hôtel (problème de rendu de
monnaie, ou désaccord sur le total à régler) sont vraiment fréquents, presque
systématiques, ce qui laisse malheureusement plus une impression de tentative
d’arnaques que d’erreur humaine. Ils ont l’air de considérer que, parce que
nous sommes occidentaux, nous pouvons payer davantage que ce qu’ils ont
précédemment indiqués (c’est arrivé encore une fois hier soir pour le service
de lessive, où on nous demandait le double du tarif convenu…). Il est facile
d’imaginer que dans 90% des cas, le touriste hausse les épaules et paye, mais
sur le principe, à raison de 3 ou 4 fois par jour, c’est pénible.
Nous roulons donc en direction de Phnom Pehn, avant
d’attaquer la côte cambodgienne.
Edit - 8h42 :
Les cambodgiens ne savent pas conduire. Rien ne garantit
que nous n’allons pas nous encastrer dans un autre van au moment où j’écris…
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