#4 : Au détour de la rivière... sera t'il au détour de la rivière ?

14 août, 1h22

6 heures de Kidcot, c’est pas gênant sauf pour la douleur à la main qu’occasionnent les centaines de tours eiffels Mickey que j’ai dû dessiner. Mention spéciale à ma dernière guest, une jeune demoiselle d’une dizaine d’années, venue faire son coloriage en m’informant que son cochon d’Inde était atteint d’un cancer du poumon. 
Je lui réponds quoi, qu’il aurait dû y aller molo sur les Marlboro ?


Ce soir, encore une Leaving party, celle de François. Mais mais mais… j’ai aussi un date. Je sais, vous commenciez à vous dire qu’il fallait un nouveau personnage… Lui aussi gardera son vrai prénom, parce que j'avoue, je suis une inconditionnelle de James Barrie...

J’ai rencontré  Peter à Epcot. En fait, ça faisait plus d’un mois que je le croisais dans le bus ou en salle de pause, et qu’on s’adressait moultes sourires sans jamais communiquer plus directement. 

Samedi dernier, alors que j’étais en poste à la parfumerie, Peter passe plusieurs fois devant l’entrée. Dans un élan de politesse, je sors brièvement lui dire bonjour… Je suis déjà plutôt fière de moi, parce que c’est la première fois qu’on se parle. Je retourne bosser, et je constate que Peter continue de faire le tour de la boutique avec une certaine insistance, me souriant chaque fois que nos regards se croisent, par la fenêtre. Serena, l'adorable représentante de chez Kenzo, me pousse presque vers la porte pour que je retourne lui parler. J’apprends dans les minutes qui suivent que j’ai bien fait : Peter part bosser à Magic Kingdom à partir de cette semaine, donc c’était ma dernière occasion de le croiser au Pavillon. Et l’occasion pour lui de demander mon numéro, comme quoi, le hasard fait bien les choses.


Voilà donc comment je me retrouve en ce lundi soir, armée d’un verre de vodka/sprite, à faire connaissance avec lui pendant que François et ses potes jouent gaiement au beer pong dans le salon de l’appartement 3011… Mon date n’est pas très bavard, mais souriant. J’en arrive à la conclusion que l’ambiance un peu festive le bloque peut-être, et on part se balader plus tranquillement dans la résidence. J’en apprends un peu plus, notamment qu’il « savait » qu’on se parlerait ce jour-là, parce qu’il avait vraiment envie de me connaître. Je le raccompagne jusqu’à l’entrée, où il m’avoue que je le rends nerveux mais qu'il a très envie de me revoir, avant de m’étreindre brièvement et de s’éclipser.


Je me sens charmée par son sourire, son accent chantant (il est originaire de Puerto Rico) et son air d’ado timide qui cadre peu avec sa carrure de footballeur américain… Bref, la suite au prochain épisode. Pour l’heure je rejoins le groupe de bakers qui part pour le Falafel Lounge.


J’ai eu bien peu d’occasions de connaître François, à vrai dire. Et je ne sais pas trop comment réagir quand le roi de la soirée m’approche en me citant… mon propre blog. Ouch. J’en rigole, parce que je ne vois pas d’animosité ou d’irrespect, seulement de la dérision. C’est presque agréable, en fait, de savoir que des gens que je ne connais pas prennent le temps de lire, même si c'est pour gentiment se moquer (ouais, ou moins gentiment, j’imagine . Qu’importe). Dans la foulée, Bonnie (hommage à sa voix nasillarde !) admet avoir lu non seulement tout le #4, mais aussi les chapitres précédents. Je passe une grande partie de la soirée à discuter avec elle, de Cyril. C'est surréaliste, et à la fois... touchant. 

Le seul léger inconvénient d’avoir tous ces lecteurs, finalement, c’est le jugement qu’ils peuvent porter sur certains faits, ou certaines relations. Cependant, je me remémore que je m’en fiche profondément quand M prend quelques minutes pendant la soirée pour s'assurer que je vais bien et me serrer dans ses bras. Je suis tellement soulagée de savoir que son départ, à lui, a été repoussé… (de six mois, en plus !).


J’ai déjà abordé ici ma théorie selon laquelle la Leaving party se veut le reflet de la personne sur le départ. J’en sais désormais un peu plus sur François, du coup : entre deux discours, il se fait fouetter les fesses à coups de serviette. Intéressant. J’apprends au passage que Diana a dû avancer sa date de départ, et qu’elle retourne en France… lundi prochain. C'est ennuyeux.


Il est 2 heures et le bar ferme. Je surveille du coin de l’œil Bonnie et Jordan, un peu pompette, sans savoir lequel des deux va ramener l’autre jusqu’à Vista. M m’indique qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter. S’il le dit… On rentre jusqu’à chez lui, où Ludovic, son aimable colloc en état d’ébriété, nous propose un peu de vin. La bouteille durera une dizaine de minutes. Heureusement que je n’aime pas le rouge. L’after est presque encore plus fun que la soirée en elle-même : Ludo interprète « Cassé » de Nolwenn Leroy, pendant que M me prépare un sandwich au beurre de cacahuète. Je réussis, une heure plus tard, à rejoindre mon lit. Le seul avantage du mardi et des « extra magical hours », c’est que je commence à 16h30 le lendemain…



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