#4 : Puisque tu pars.

1 décembre, 13h46


Au risque de paraître mièvre, Thanksgiving m’a permis de réaliser avec exactitude les raisons pour lesquelles je suis reconnaissante.

Mes amis et famille en France me manquent chaque jour, mais j’ai la chance de les avoir. Mes proches ici sont des personnes d’une générosité et d’une énergie peu communes. Et je sais que je ne fais pas l’unanimité au pavillon, mais j’aime toujours mon travail, l’entreprise pour laquelle je bosse, le contexte. Plus je passerai de temps à souligner le négatif, moins j’en passerai à me réjouir de toutes ces raisons.

Cette semaine marquait les départs de Nathalie, qui a choisi de terminer son programme plus tôt pour raison personnelle, et Sandra. Je ne compte pas encore Hanta dans cette liste puisqu’elle est encore pour quelques jours sur Orlando. Je ne crois pas avoir encore parlé des cérémonies de célébration : lors d’un départ, toute l’équipe se rejoint au centre du pavillon, les managers remettent un certificat pour avoir compléter le programme, et c’est l’occasion d’un discours. Un peu surprenant peut-être pour les guests qui arrivent au milieu d’un groupe de vingt cast members en larmes…

La célébration de Hanta était la première à laquelle je me rendais, je ne pouvais simplement pas manquer ça, même si je savais que ça allait être difficile. Deux autres collègues partaient ce jour-là, mais, comment dire… Hanta est (était) la personne la plus Disney de tout le pavillon. Toujours douce et souriante avec tout le monde, loin des potins, avec un mot réconfortant si besoin. Elle est une des rares qui s’émerveille encore de voir Belle se promener dans une boutique… Je ne suis pas la seule à penser qu’elle ne laisse pas un vide derrière elle, mais un gouffre.


Vendredi soir, je passe une dernière soirée avec Sandra et quelques filles de la bakery. J’ai du mal à réaliser que six mois ont passé depuis notre arrivée, et j’espère qu’on ne perdra pas contact en dehors de cette aventure.


Je travaille à résoudre mes petites contrariétés quotidiennes, peu à peu. Ce qui m’a conduit à une discussion avec ma colloc, Stephanie, hier matin au réveil. L’accumulation de petits désagréments (bordel, « emprunt » d’affaires) et de gros désagréments (bruits nocturnes, visites nocturnes, je vous fais grâce des détails) a été abordée, elle promet de faire des efforts, affaire à suivre.


La nouvelle semaine commence et je me sens impatiente et optimiste (ouais. Carrément). Je suis à Clermont, à attendre que Drew finisse son shift. Demain nous avons un jour off en commun, avec une ballade à Epcot pour découvrir le « Holidays around the world ». Je dois aussi convier quelques personnes pour fêter mon anniversaire, la semaine prochaine… Ah, et si vous vous demandiez pourquoi, il y a quelques jours, j’ai acheté une robe de soirée… ? Pour le bal. Mercredi soir.




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