Janvier 2019 : Jamaïque, chapitre 2

Jour 2 et 3 : Kingston

La capitale jamaïcaine m'attirait surtout pour la possibilité de visiter le Musée Bob Marley, une des seules attractions touristiques culturelles de l'île. 

Grosse déception sur l'auberge de jeunesse, qui malgré un staff très prévenant, et une note anormalement haute sur Booking, a été une des pires expériences de ma vie de backpackeuse. Musique jusque tard dans la nuit, lit le plus inconfortable du monde, absence de douche, j'ai cru revivre un peu de ma virée en Asie du Sud Est. A une exception près : la guesthouse la plus sommaire de Malaysie dispose de moustiquaires, mais là, non. 
A mon réveil, les bras couverts du passage des putain de moustiques, je me dis vaguement que même à 23 dollars la nuit, on est pas loin du foutage de gueule. Sur un coup de tête je décide donc de changer mes plans, tant pis pour le léger surcoût, mais je vais suivre mon programme de la journée, puis filer un jour plus tôt sur Ochos Rios, au sud de l'île.

Un taxi nous dépose, mon gros sac à dos et moi, au fameux Musée Bob Marley, ancienne résidence du Reggae Man qui a été inauguré 5 ans après le décès de ce dernier. Je ne me prétends pas fan de l'artiste, mais respectueuse de cet homme, de sa carrière, et l'endroit est incontestablement empli de tout l'amour qu'il a su inspirer par ses chansons. La guide, absolument passionnée, contribue beaucoup à rendre la visite fascinante, amusante et musicale. Je récupère avant de partir une "melonade" au Café One Love du Musée, avant qu'un membre du personnel ne me dégote un taxi (qui décide de me servir de chauffeur tout le reste de la journée, ce qui m'arrange).

Je m'offre une séance manucure et pédicure dans un salon local, réservé via Facebook, et me trouve accueillie par une gérante adorable, intriguée de ma venue. Le soin est l'occasion d'une discussion ouverte, à bâtons rompus, de ce genre qui me rappelle pourquoi j'aime ces petites phases solo quand je voyage. La solitude pousse à avoir moins de crainte et à parler à de parfaits inconnus, juste pour pouvoir partager, dans ces moments souvent riches en émotions.

Je termine ma journée à Kingston par une courte visite dans un supermarché. Beaucoup de produits made in US, à tarif US d'ailleurs, ornent les rayons. Les locaux m'observent, c'est désormais réciproque. Les femmes de Kingston paraissent excessivement coquettes, habillées très classe mais sans se maquiller. Les hommes semblent prêts à engager la conversation sur n'importe quel sujet, curieux de me trouver là avec mes bottes de rando qui se remarquent quand tout le monde est en tongs.
J'embarque un flacon d'anti moustique local sur lequel je fonde beaucoup d'espoir.

Puis me revoici à la gare routière. Kingston aura été une étape brève mais satisfaisante. 

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