Back to the Island 2019 : chapitre 4


C’est déjà le dernier jour avant le grand départ et le triste retour au froid. La matinée prévoit une excursion à Dunn’s River, une chute d’eau avec apparemment un peu d’escalade et de glissade qui ne me dit rien de bon.


Je constate sur Facebook que plusieurs fans ont campé devant la scène durant la nuit, pour s’assurer d’être devant pour le show de Taylor. Je retrouve Carrie, une de mes vieilles copines rencontrées lors de mon premier voyage aux Etats-Unis, qui est très fan de Tay et a, elle aussi, envie d’être au plus proche de la scène. Elle ne peut se déplacer sans son déambulateur, et je m’inquiète un peu de savoir qu’elle va passer la journée là, en plein soleil, sans que personne ne se soucie trop d’elle, voire même tente de lui piquer son spot. Nous passons donc la journée ensemble, ce qui est plutôt cool.
Le show solo de Tay est sympathique (avec pas mal de chansons que je ne connais pas, et une inédite). Je propose à Carrie de retourner dans la zone « handicapé » pour être plus tranquille durant le dernier concert ce soir. Nous avons une vue imprenable sur Ike, et un espace confortable où personne ne pousse, les conditions sont optimales.


Le concert est un véritable crescendo, montant en puissance, pour finir sur une ambiance électrique et une chaleur presque insoutenable. Je n’ai plus vraiment d’énergie mais la soirée n’est pas finie : c’est l’afterparty, avec DJ Taylor aux platines (enfin, à l’ordinateur). J’ai déjà eu l’occasion de voir deux de ces soirées dansantes, et n’ai pas été convaincue. Cette fois-là ne fera pas exception. Trop de filles se trémoussent sur les côtés de l’estrade en tentant par tous les moyens d’attirer l’attention du Hanson brother. Tenues aguicheuses, accessoires qui clignotent, c’est le festival du « Too Much ». Je vois au milieu de la foule deux copines, Kristina et Natalie, mais elles sont en plein centre et personne ne me laissera les rejoindre pour aller danser avec elle.

Il est temps de retourner à notre chambre, où je bâcle ma valise sans entrain.
J’ai hâte de retrouver mon appartement, mon copain, mais pas tellement l’hiver parisien.


Bilan : un voyage incongru, au-delà de mes attentes. De nouvelles connaissances, la découverte d’un hôtel sublime, des souvenirs magiques… L’expérience est très différente du Hanson Day, et je dois bien m’avouer une préférence pour l’atmosphère de Tulsa. Mais… Une part de moi sait que ces vacances ont été trop belles pour que je n’éprouve pas l’envie, un jour, de retourner à Back to the Island.

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