C’est déjà le dernier jour avant le grand départ et le
triste retour au froid. La matinée prévoit une excursion à Dunn’s River, une
chute d’eau avec apparemment un peu d’escalade et de glissade qui ne me dit
rien de bon.
Je constate sur Facebook que plusieurs fans ont campé devant
la scène durant la nuit, pour s’assurer d’être devant pour le show de Taylor.
Je retrouve Carrie, une de mes vieilles copines rencontrées lors de mon premier
voyage aux Etats-Unis, qui est très fan de Tay et a, elle aussi, envie d’être
au plus proche de la scène. Elle ne peut se déplacer sans son déambulateur, et
je m’inquiète un peu de savoir qu’elle va passer la journée là, en plein
soleil, sans que personne ne se soucie trop d’elle, voire même tente de lui piquer
son spot. Nous passons donc la journée ensemble, ce qui est plutôt cool.
Le show solo de Tay est sympathique (avec pas mal de
chansons que je ne connais pas, et une inédite). Je propose à Carrie de
retourner dans la zone « handicapé » pour être plus tranquille durant
le dernier concert ce soir. Nous avons une vue imprenable sur Ike, et un espace
confortable où personne ne pousse, les conditions sont optimales.
Le concert est un véritable crescendo, montant en puissance,
pour finir sur une ambiance électrique et une chaleur presque insoutenable. Je
n’ai plus vraiment d’énergie mais la soirée n’est pas finie : c’est l’afterparty,
avec DJ Taylor aux platines (enfin, à l’ordinateur). J’ai déjà eu l’occasion de
voir deux de ces soirées dansantes, et n’ai pas été convaincue. Cette fois-là
ne fera pas exception. Trop de filles se trémoussent sur les côtés de l’estrade
en tentant par tous les moyens d’attirer l’attention du Hanson brother. Tenues
aguicheuses, accessoires qui clignotent, c’est le festival du « Too Much ».
Je vois au milieu de la foule deux copines, Kristina et Natalie, mais elles
sont en plein centre et personne ne me laissera les rejoindre pour aller danser
avec elle.
Il est temps de retourner à notre chambre, où je bâcle ma
valise sans entrain.
J’ai hâte de retrouver mon appartement, mon copain, mais pas
tellement l’hiver parisien.
Bilan : un voyage incongru, au-delà de mes attentes. De
nouvelles connaissances, la découverte d’un hôtel sublime, des souvenirs
magiques… L’expérience est très différente du Hanson Day, et je dois bien m’avouer
une préférence pour l’atmosphère de Tulsa. Mais… Une part de moi sait que ces
vacances ont été trop belles pour que je n’éprouve pas l’envie, un jour, de retourner
à Back to the Island.
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